28 Andromedae

28 Andromedae (en abrégé 28 And) est une étoile variable de type Delta Scuti de la constellation d'Andromède. Elle porte également la désignation d'étoile variable de GN Andromedae, tandis que 28 Andromedae est sa désignation de Flamsteed. Sa magnitude apparente est d'environ 5,2, variant de moins de 0,1 en magnitude.

28 Andromedae

Courbe de lumière de 28 Andromedae^[1].

Données d'observation
(époque J2000.0)

Ascension droite	00h 30m 07,36s[2]
Déclinaison	+29° 45′ 05,6″[2]
Constellation	Andromède
Magnitude apparente	5,214[3]
Localisation dans la constellation : Andromède

Caractéristiques

Type spectral	A7 III[4]
Indice U-B	+0,08[5]
Indice B-V	+0,26[5]
Variabilité	Delta Scuti[6]

Astrométrie

Vitesse radiale	−10,3 ± 0,6 km/s[7]
Mouvement propre	μα = 44,983 ± 0,344 mas/a[8] μδ = 55,668 ± 0,176 mas/a[8]
Parallaxe	16,354 0 ± 0,174 3 mas[8]
Distance	199 ± 2 a.l. (∼ 61 pc)
Magnitude absolue	1,29[9]

Caractéristiques physiques

Masse	1,77 M☉[10]
Rayon	3,19 R☉[8]
Gravité de surface (log g)	3,95 ± 0,06[11]
Luminosité	25,007 L☉[8]
Température	7 335 ± 69 K[11]
Métallicité	−0,09 ± 0,05[11]
Rotation	21 ± 2 km/s[12]
Âge	1,159 Ga[10]

Désignations

28 And, GN And, BD+28°75, HD 2355, HR 114, SAO 74041, WDS J00301 +2945A^[13]

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Description

C'est une étoile blanche de la séquence principale^[4], ce qui signifie qu'elle est de couleur blanc bleuâtre. Les estimations de parallaxe faites par la sonde Hipparcos placent l'étoile à une distance de 199 ± 2 a.l. (∼ 61 pc) de la Terre^[2]. Elle se rapproche du Système solaire avec une vitesse radiale de −10,3 km/s^[7].

Système

Deux étoiles proches de 28 Andromedae partagent un mouvement propre commun avec 28 Andromedae, ce qui en fait un possible système triple. Les paramètres orbitaux sont actuellement inconnus. Le 2^e et 3^e composant ont des masses respectives de 0,71 et 0,14 M_☉^[14].

Variabilité

28 Andromedae est une étoile variable de type Delta Scuti, elle présente donc de petites variations de luminosité à des échelles de temps inférieures à un jour en raison de pulsations stellaires. Il existe des preuves de l'existence de deux cycles périodiques de 5 014 et 5 900 secondes respectivement. Les variations d'amplitude, cependant, ne sont pas constantes dans le temps, et les modes de pulsation ne sont pas radiaux^[15].