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Le 3e régiment étranger d’infanterie (le 3e REI) est le régiment le plus décoré de la Légion étrangère dans l'Armée de terre française. Il a été créé en 1920 et est héritier du régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE).
Unité d'infanterie des Forces armées en Guyane (FAG), il est stationné au quartier « Commandant Forget », à Kourou en Guyane, après avoir quitté Diégo-Suarez à Madagascar en 1973.
Composé à la fois de légionnaires et d'unités du régime général, il est spécialisé dans le combat en forêt équatoriale. Sa principale mission est d'assurer la surveillance du CSG (Centre spatial guyanais) lors des lancements de fusées. Il est alors déployé tout autour du centre en protection du site.
Le régiment joue aussi un rôle primordial dans le maintien de la souveraineté française au cours de missions de présence sur la frontière brésilienne ainsi que lors d'opérations visant à démanteler les sites d'orpaillage clandestins.
Le RMLE participe à la prise de Belloy-en-Santerre le .
- Aubérive
La bataille des monts de Champagne qui se déroule du 17 au se traduit par la mise hors de combat de la moitié des 1500 légionnaires du RMLE et par la perte du chef de corps qui sera remplacé par le commandant Deville.
- Verdun
Le le régiment est chargé de contre-attaquer afin de soulager la ville. En face de lui 4 régiments ennemis sont retranchés. Le 21 tous les objectifs sont atteints, le RMLE a perforé le front sur 3,5 kilomètres de profondeur. C'est lors de ce fait d'armes qu'il gagne sa 6e citation à l'ordre de l'armée et obtient peu après la Légion d'honneur pour son drapeau.
Le RMLE est engagé lors de la percée de la ligne Hindenburg le . Il est alors commandé par le lieutenant-colonel Rollet. C'est lors de cette attaque que le régiment gagne sa 6e citation à l'ordre de l'armée et reçoit la fourragère double aux couleurs de la Légion d'honneur et de la croix de guerre 1914-1918.
Par ailleurs, il est le premier régiment de l'armée française à recevoir la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.
En 1920, le RMLE rejoint le Maroc et change de nom. Les combats du Rif et la pacification du Maroc sont alors son lot quotidien.
Au début de l'année 1943, le régiment est intégré au sein du front du Sud-Est algérien, commandé par le général de division Robert Boissau ( - ) il est ensuite un des éléments de l'infanterie de la division de marche du Maroc pendant la campagne de Tunisie ( - ). Il participe, au sein de la 5e DB, elle-même incorporée dans la 1re armée du général de Lattre de Tassigny, à la Libération de la France. Il franchit le Rhin et se trouve dans l'Arlberg (Autriche) quand vient l'armistice.
Dès , le 3e REI rejoint la péninsule indochinoise et s'installe fin 1947 - après l'opération Léa - sur plusieurs postes autour de la RC 4 (route coloniale no 4) et de la RC 3 (route coloniale no 3).
Le est créée la compagnie parachutiste au sein du régiment. Cette unité fut la première unité de légionnaires parachutistes. L'année suivante, le , la compagnie parachutiste est dissoute et ses effectifs sont affectés au 1er BEP nouvellement créé.
Le à la bataille de Phu Tong Hoa, la compagnie du capitaine Cardinal subit pendant neuf heures les assauts du Việt Minh sans céder.
En , ce sont les tragiques batailles de Cao Bằng et de la Route coloniale 4, au cours duquel le chef de bataillon Forget tombe mortellement blessé et la quasi-totalité du 3e bataillon disparaît dans la tourmente.
Le régiment se bat encore à Dong Khe, Bac Khan et à Diên Biên Phu. Il compte jusqu'à cinq bataillons perdus en termes d'effectif. Son drapeau gagne quatre nouvelles citations à l'ordre de l'armée et une nouvelle fourragère aux couleurs de la médaille militaire.
Le régiment débarque à Bône en . Il est chargé du difficile secteur des Aurès Nementchas. Au début de l'année 1957, réduit à trois bataillons depuis le départ du 3e bataillon pour Madagascar, il intervient efficacement dans le Nord constantinois, le long du barrage tunisien ou au cours des grandes opérations. Il fait alors partie de la 11e division d'infanterie, jusqu'en . À la fin de la campagne d'Algérie, il donne naissance au 3e bataillon de marche de Légion étrangère.
Au mois d', le régiment prend officiellement garnison à Diégo Suarez.
Le , il s'installe à Kourou, et quitte Madagascar, alors que s'éveillent dans l'île de forts courants anti-français, animés entre autres par le futur président malgache, l'amiral Didier Ratsiraka, diplômé de l'École navale de Brest.
Dès son arrivée en Guyane, le 3e REI perce la route de l'Est à travers la forêt, destinée à relier Cayenne à la frontière brésilienne. Il s'investit également dans l'aménagement du site spatial de Kourou. Il reçoit pour ces travaux la médaille de vermeil du Centre national d'études spatiales. Une fois le site opérationnel, le 3e REI fera partie intégrante du dispositif de sûreté armée lors des tirs de fusée (opération Titan).
En , la compagnie d'équipement est dissoute. La compagnie d'éclairage et d'appui lui succède et le Centre d'entraînement en forêt équatoriale occupe le camp Szuts sur les rives de l'Approuague. En 1998, le 3e REI perd sa 3e compagnie qui est remplacée par la compagnie tournante, elle-même remplacée en par deux unités « PROTERRE ». En 1999 enfin, la compagnie d'éclairage et d'appuis (CEA) est dissoute.
Du au , la 2e compagnie est engagée dans le cadre de l'opération Carbet, au sein du bataillon français de la force multinationale intérimaire en Haïti.
À compter de , le régiment est engagé, en Guyane, dans l'opération Harpie.
En , la 3e compagnie est recréée à base de légionnaires permanents (en séjour de deux ans).
Au printemps 2020, le régiment est aussi engagé, sur le territoire national, au sein de l'Opération Résilience[1].
Legio Patria Nostra
La Légion est notre patrie
Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[2] :
1er couplet
Mein Regiment, mein Heimatland |
Mon Régiment, ma Patrie |
Refrain Mein Name ist Anne-Marie |
Je m'appelle Anne-Marie |
2e couplet
Anne-Marie, das ist mein Nam' |
Anne-Marie, c'est le nom |
3e couplet
Wenn's Regiment früh ausmarschiert |
Lorsque le Régiment défile à l'aube |
4e couplet
Ein Offizier den mag ich nicht |
Je ne veux pas d'un officier |
Héritier du R.M.L.E. (Régiment de marche de la Légion étrangère) son drapeau porte :
Les militaires du régiment ont l’autorisation de porter :
La fête du régiment est célébrée les 14 septembre, jour commémoratif de la percée de la ligne Hindenburg en 1918.
De 1915 à 1920 : régiment de marche De 1920 à 1943 : 3e régiment étranger d’infanterie
De 1943 à 1945 : régiment de marche de la 3e régiment étranger d’infanterie
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La bataille de Phu Tong Hoa où 107 légionnaires se battent à 1 contre 50 pendant près de 2 jours. Cette bataille est notamment mise en lumière dans le livre "Par le sang versé" de Paul Bonnecarrère.[réf. souhaitée]
Le courage insensé de ces hommes est illustré[Interprétation personnelle ?] par la phrase du légionnaire Polain[réf. souhaitée] : « Tout va merveilleusement bien. […] Les Viets ne sont pas plus de quatre ou cinq mille. Trois ou quatre bataillons. Le capitaine est mourant et il pleut ! À part ça, le moral est bon. »
Un certain nombre de Compagnons de la Libération ont servi dans les rangs du 3e REI, avant, pendant, ou après la Seconde Guerre mondiale :
Le 3e régiment étranger d'infanterie, compte environ 600 hommes dont 280 légionnaires permanents, les autres étant des unités du régime général en mission de courte durée (MCD environ de 4 mois) sur le territoire.
Il est constitué de :
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