L'adamite est une espèce minérale composée d'arséniate de zinc de formuleZn2AsO4OH. Elle peut contenir des traces de cuivre ou de cobalt. L'adamite est dimorphe avec la paradamite triclinique. L'adamite forme une série avec l'olivénite.
8 PHOSPHATES, ARSENATES, VANADATES 8.B Phosphates, etc. with Additional Anions, without H2O 8.BB With only medium-sized cations, (OH, etc.):RO4 £ 1:1 8.BB.30 Zincolivenite CuZn(AsO4)(OH) Space Group Pnnm Point Group 2/m 2/m 2/m 8.BB.30 Eveite Mn2(AsO4)(OH) Space Group Pnnm Point Group 2/m 2/m 2/m 8.BB.30 Olivenite Cu2AsO4(OH) Space Group P 21/n Point Group 2/m 8.BB.30 Adamite Zn2(AsO4)(OH) Space Group Pnnm Point Group 2/m 2/m 2/m 8.BB.30 Libethenite Cu2(PO4)(OH) Space Group Pnnm Point Group 2/m 2/m 2/m 8.BB.30 Zincolibethenite CuZn(PO4)OH Space Group Pnnm Point Group 2/m 2/m 2/m
Décrite par Charles Friedel en 1866, dédiée au minéralogiste français Gilbert Joseph Adam qui a fourni les échantillons[3] découverts en 1866 dans la mine de Chañarcillo au Chili[4].
Paramètres de la maille conventionnelle: a = 8,306, b = 8,524, c = 6,043, Z = 4; V = 427,85
Densité calculée = 4,45
L'adamite est un minéral secondaire des dépôts de zinc et d'arsenic.
Des traces de cuivre lui donnent la couleur verte, ou de manganèse la couleur violette.
Alumino Adamite de couleur bleue, retrouvée dans les mines du Laurion, Attique, Grèce[5], mais aussi à Ightem, Bou Azzer Ouarzazate, Souss-Massa-Draâ, Maroc[6].
Cobaltoadamite (Cobaltoan Adamite) de couleur rouge vif. Trouvée en France (Le Pradet, Mine de Cap Garonne)[7]; en Allemagne (Carrière Rohdenhaus, Rohdenhaus, Westphalie)[8]; en Grèce dans les mines du Laurion; en Espagne, dans la mine Cogolla Alta, Belalcázar, Cordoue[9]; enfin en Namibie à Tsumeb[10].
Cuproadamite (Cuprian Adamite) de couleur vert émeraude. Très nombreuses occurrences dans le monde.
Manganoadamite (Manganoan Adamite) de couleur améthyste. Trouvée au Mexique à Ojueal.
Nickel Adamite (Nickeloan Adamite): très petits cristaux vert-jaune vif trouvés dans une seule occurrence dans une des mines du Laurion en Grèce.
Le district minier du Laurium, Attique,. Très nombreuses occurrences locales contenant de grandes richesses en espèces minérales secondaires, notamment pour les composés du nickel[15].
(es) Miguel Calvo, Minerales y Minas de España. Vol. VII. Fosfatos, Arseniatos y Vanadatos, Madrid, Escuela Técnica Superior de Ingenieros de Minas de Madrid. Fundación Gómez Pardo, , 479p. (ISBN978-84-95063-96-0)