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poète français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri-Michel-Alfred Rieu de Montvaillant (usuellement Alfred de Montvaillant) est un poète français né à Anduze le et décédé le . Il a écrit en français et en provençal, sous l'influence de Frédéric Mistral. Il signe parfois Alfred Rieu de Montvaillant.
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Le nom de Montvaillant remonte à un certain Jean de Castel, seigneur de Montvaillant, qui est mentionné à Florac en 1579 ; il existe toujours un château de Montvaillant à la Salle-Prunet (dénommé autrefois la Salle-Montvaillant), hameau voisin de Florac. Un Rieu, avocat à l’époque de Louis XV, achète le titre. Par la suite, la famille Rieu de Montvaillant s'est installée notamment à Anduze et à Mialet.
Le père du poète, Jean-Pierre Eugène Rieu de Montvaillant, épouse le , Marie-Louise Tirza Montaud, héritière du château situé à Boisset-et-Gaujac, qui sera dès lors connu sous le nom de château de Montvaillant. Jean-Pierre Eugène Rieu de Montvaillant est magistrat, conseiller à la Cour de Nîmes, et aussi un peintre au talent reconnu[1].
Alfred de Montvaillant fait, comme ses ancêtres, des études de droit et devient avocat au barreau de Paris. Outre son activité poétique dans le sillage de Mistral, il fut maire de Boisset-et-Gaujac[1].
Alfred de Montvaillant épouse Philippine Brunel le à Nîmes[2].
Il décède à 79 ans en 1906 et son fils Alfred hérite du château qu’il vend en 1932, pour payer ses dettes, à un pasteur retraité, Monsieur Brunel, qui, à son tour le cède en à un Monsieur Élie Cohen[1].
Alfred de Montvaillant est l'auteur d'une série de poèmes exaltant une religiosité nettement protestante, d'abord sous forme de nouvelle versification française des principaux livres de l'Ancien Testament, puis sous forme de poèmes originaux (voir par exemple le recueil "les roses de Saron", paru en 1905)[3].
Il est aussi l'auteur de plusieurs fables[4] :
Il remporta le concours organisé par la ville de Nîmes dans le cadre du salon régional agricole de 1862, pour le livret d'une cantate dont la mise en musique avait été confiée au Nîmois Ferdinand Poise. Le livret d'Alfred de Montvaillant fut choisi par Ferdinand Poise parmi 600 candidats et 3 finalistes, par ce qu'il lui semblait "se prêter le mieux aux effets qu'il méditait", "par le rythme et par les consonances"[5]
Il est l'auteur d'un article sur Florian paru dans le Bulletin de l'Académie de Nîmes en 1879.
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