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écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Warnod, né à Giromagny le et mort à Clichy le [2], est un écrivain, goguettier, critique d'art et dessinateur français, qui fut un témoin du Montmartre et du Montparnasse des années 1910-1930.
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Jeanine Warnod (d) |
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André Warnod est le fils d'Édouard Warnod (1856-1893), industriel protestant à Giromagny, et d'Alice Herr (1862-1953). Son grand-père Édouard Warnod (1828-1890), époux de Laure Boigeol (1830-1916), industriel également, est président du conseil général de Belfort. André a deux frères : Robert, mort pour la France en 1916 et Pierre, époux de Lucie Mouttet, fille de Louis Mouttet. Il se marie avec Andrée Cahen-Berr à Paris 9e le 25 août 1915[3].
André Warnod fut le premier à lancer l'appellation « École de Paris » dans un article de Comœdia, publié le et qu'il reprit en octobre de la même année en introduction de son livre Les berceaux de la jeune peinture.
Il fit partie, aux côtés d'autres personnalités connues ou moins connues, de la goguette du Cornet.
Il est membre du cercle des Mortigny, fondé par Dimitri d'Osnobichine, en 1908 [4], qui regroupe de nombreux artistes et habitués de la vie parisienne : Bernard Boutet de Monvel, Pierre Brissaud, Georges Villa, Guy Arnoux, Joë Hamman, Lucien-Victor Guirand de Scevola, Joseph Pinchon, Paul Poiret, Pierre Troisgros, Jean Routier, Henri Callot, Pierre Falize, Pierre Prunier, cercle qui fonctionne jusque dans les années 1950[5].
On retrouve sa signature dans les magazines Paris sex-appeal (1933-?) et Mon Paris (1935-?).
André Warnod effectue son service militaire entre octobre 1906 et septembre 1908 au 69e régiment d'infanterie. En août 1914, Alors qu'éclate la Première Guerre mondiale, il est mobilisé et rejoint son régiment. Porté disparu le 2 octobre, il est capturé par les troupes allemandes, et sera emprisonné à Merseburg (Allemagne)[6],[7].
Il est rapatrié en 1915 avec un convoi de grands blessés comme infirmier. Il est alors versé à la 22e section d'infirmiers militaires.[8] Il sert ainsi dans les Ambulances russes[9], dirigées par le colonel Dimitri d'Osnobichine.
Une partie de ses archives est déposée à l'Institut national d'histoire de l'art[11].
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