Arturo Bocchini
Chef de police italien / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Arturo Bocchini (San Giorgio La Montagna, appelé auj. San Giorgio del Sannio, Campanie, 1880 – Rome, 1940) était un préfet, fonctionnaire de police et sénateur italien, chef de la police nationale (la Pubblica Sicurezza) sous le régime fasciste entre 1926 et 1940.
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Sénateur du royaume d'Italie | |
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Prefect of Bologna (d) | |
Prefect of Brescia (d) | |
Préfet de Gênes (d) |
Naissance | |
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Période d'activité |
Parti politique | |
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Arme |
Police italienne (en) |
Distinctions | Liste détaillée Grand-Croix de l'Ordre impérial des Flèches rouges (d) () Chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Grand officier de l'ordre de la Couronne d'Italie Commandeur de l'ordre de la Couronne d'Italie Officier de l'ordre de la Couronne d'Italie Chevalier Officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Grand officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Grand-croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Chevalier grand-croix de l'ordre de la Couronne d'Italie Chevalier de l'ordre de la Couronne d'Italie |
Après avoir assumé la fonction de préfet dans plusieurs grandes villes italiennes, il fut nommé, dans le sillage de l'attentat de Zamboni contre Mussolini, à la tête de la police nationale, et à ce titre réorganisa et renforça les services de police, mettant en place un quadrillage serré de toute la société italienne, notamment au moyen d'une redoutable police politique secrète par lui créée, l'OVRA, et en s'appuyant sur une législation autoritaire adoptée en 1926. Issu en fait de la vieille administration giolittienne, de mentalité légaliste, œuvrant avec doigté, il s'appliqua non seulement à traquer (y compris à l'étranger) les opposants antifascistes, mais aussi à surveiller (y compris en passant outre au secret des lettres et en recourant à la table d'écoute) les potentats locaux et hiérarques fascistes eux-mêmes afin de contrer, sur instruction du Duce, tout élément incontrôlable (squadrisme provincial) et toute tendance centrifuge (fédéralisme), en vue d'instaurer une pesante bureaucratie centralisatrice, c'est-à-dire de parachever le processus dit de normalisation fasciste engagé quelques années avant sa nomination.