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homme politique et diplomate français de l'Empire et de la Restauration De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Aymard-François-Marie-Chrétien de Nicolaÿ
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Pair de France | |
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Ministre plénipotentiaire | |
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Chambellan Napoléon Ier | |
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Maire de Goussainville | |
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Léon de Nicolaÿ (d) |
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Christian de Nicolaÿ, né Aymar-François-Marie-Chrétien de Nicolaÿ le à Paris et décédé dans la même ville le , est une personnalité politique française de la période de l'Empire et de la Restauration.
Aymar-François-Marie-Chrétien est l'un des fils de Aymar-Charles-Marie de Nicolaÿ[1] , marquis de Goussainville, chancelier et garde des sceaux de l'ordre du Saint Esprit ( - guillotiné le ), et de Philippine Léontine Potier de Novion (1748 - ).
Ayant hérité de la terre de Goussainville au décès de son père, sur l'échafaud révolutionnaire, il est maire de la commune de 1807 à 1812. Il est également membre du collège électoral du département de Seine-et-Oise.
Employé par Napoléon dans diverses missions diplomatiques, il est créé comte d'Empire le . Chambellan de l'Empereur de 1811 à 1813, il est envoyé comme ministre plénipotentiaire à Baden, puis à Karlsruhe.
Au retour de l'île d'Elbe, il est nommé pair des Cent-Jours (), et est maintenu dans ses fonctions de ministre de France à Karlsruhe jusqu'au .
Rayé de la liste des pairs à la seconde Restauration, Nicolaÿ ne rentre à la Chambre haute qu'après la révolution de Juillet, le . Il y siège sans éclat jusqu'à sa mort.
De 1821 à 1830, pendant la minorité de son plus jeune fils, il est maire de Bercy, dont il habite le château, aux portes de Paris[2].
L'ancien domaine seigneurial de Goussainville est vendu par ses héritiers à Théodore Frapart qui fit bâtir vers 1860 une maison bourgeoise dans le parc de l'ancien château.
Il épouse en premières noces, le , Alexandrine Charlotte de Malon de Bercy ( - ), fille de Maximilien Emmanuel Charles de Malon, marquis de Bercy, et de Catherine de Simiane. Elle lui apporte le château de Bercy. De cette union, il a plusieurs enfants :
Veuf, il se remarie, le , avec Eugénie Ursule Maury, veuve de Jean Chrétien Frédéric Hees (1787 - 1852). De ce second lit, naissent les enfants suivants :
Figure | Blasonnement |
Armes du 1er comte de Nicolaï et de l'Empire
D'azur, au lévrier courant d'argent accolé de gueules et bouclé d'or ; franc-quartier des comtes officiers de Notre Maison.[4],[5] | |
Armes des Nicolaï (pairs de France en 1814)
D'azur, au lévrier courant d'argent, au collier de gueules, bordé d'or .[6],[7] |
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