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bataille de la crise anglophone au Cameroun De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La bataille de Bambui est livrée les 28 et lorsque l'armée camerounaise lance une offensive localisée dans la localité de Bambui, contrôlée par les groupes séparatistes, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, déclenchant des affrontements avec les Forces de défense de l'Ambazonie (FDA).
Date | - |
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Lieu | Bambui |
Issue | Victoire camerounaise |
Cameroun | Ambazonie |
Bouba Dobekreo | « Général Rasta » † « Colonel John » † |
Forces armées camerounaises | Forces de défense de l'Ambazonie (FDA) |
11 blessés (selon le Cameroun) | 15 morts (selon le Cameroun) |
Batailles
Batailles et opérations
Attentats
Massacres
Coordonnées | 6° 03′ 00″ nord, 10° 14′ 00″ est |
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La crise anglophone au Cameroun débute en septembre 2017 par l'insurrection de groupes armés séparatistes qui déclarent un mois plus tard l'indépendance des deux régions anglophones du pays – le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qu'ils nomment la République fédérale d'Ambazonie en marge des manifestations de 2016-2017[1]. À l'origine, il s'agissait d'un conflit de basse intensité, mais l'armée prend le contrôle des principales villes, tandis que les rebelles séparatistes contrôlent la majeure partie de la campagne et quelques villages en 2020[2].
En 2022, les deux parties lancent régulièrement des raids. En juillet 2022, des tensions éclatent dans la région du Nord-Ouest, près de la capitale régionale Bamenda, après que l'armée ait tué Oliver Lekeaka, commandant de la milice séparatiste Red Dragon[3].
Le 28 juillet, les médias locaux déclarent que l'armée prépare une incursion dans la région du Nord-Ouest du pays[4]. Un jour plus tard, l'armée traverse les villages d'Enyoh, d'Ewai et de Bessom[4]. Lors de leur passage à Bambui, le 31 juillet, des éléments de la brigade de la gendarmerie nationale de Tubah et des forces spéciales de la gendarmerie nationale tendent une embuscade à un groupe de séparatistes, déclenchant un échange de coups de feu[4],[5]. Selon les médias locaux, quinze séparatistes sont tués dans l'affrontement, tandis que onze soldats sont blessés[4],[5]. L'opération est planifiée par le général Bouba Dobekreo[5].
Deux commandants séparatistes, le « général Rasta », également connu sous le nom de Roy Angafor Asenjo, et le « colonel John », sont capturés[6].
Le Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique déclare que le « général Rasta » et le « colonel John » ont tous deux été torturés avant leur mort et ont fait l'objet d'une exécution extrajudiciaire[6].
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