Camps de transit et de reclassement pour les harkis
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Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, une petite partie des anciens harkis et de leurs familles, menacés en Algérie, ont été rapatriés en France à partir de l'été 1962. C'est l'armée française qui a été chargée de leur transfert, de l'hébergement et de l'encadrement de l'ensemble des opérations. Pour cela, elle a utilisé différentes structures (dont certaines ont fonctionné successivement, d'autres simultanément) appelées généralement camp de transit et de reclassement, au nombre de six : Bias (Lot-et-Garonne), Bourg-Lastic (Puy-de-Dôme), La Rye - Le Vigeant (Vienne), Larzac-La Cavalerie (Aveyron), Saint-Maurice-l'Ardoise (Gard), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales)[1].
Plusieurs de ces structures avaient servi de lieux d'internement ou d'assignation pour différentes personnes : réfugiés espagnols républicains, juifs, tziganes, prisonniers de guerre allemands, Algériens suspectés d'appartenir au FLN, rapatriés asiatiques ou eurasiens d'Indochine…