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écrivaine américaine féministe, transcendantaliste et réformiste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Caroline Wells Healey Dall ( - ) était une romancière, essayiste, historienne, diariste américaine dans la mouvance du féminisme, du transcendantaliste et une réformatrice sociale. Elle s'est fait connaitre par ses interventions aux diverses tenues de la Convention annuelle du droit des femmes, elle était membre du New England Women's Club. En 1865 elle fonde l'American Social Science Association (en) dont elle sera successivement la directrice puis la vice présidente. Elle fut influencée par Margaret Fuller et Elizabeth Peabody, elles aussi affiliées au mouvement transcendantaliste de Boston.
Naissance | Boston, Massachusetts, U.S. |
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Décès |
(à 90 ans) Washington (district de Columbia) |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Caroline Wells Healey |
Nationalité |
américaine |
Activité |
écrivaine, réformiste, militante féministe |
Conjoint |
Charles Appleton Dall |
Enfant |
Domaine |
Droit des femmes, philosophie sociale, histoire |
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Mouvement |
Transcendantalisme |
Maître |
Margaret Fuller |
Influencée par | |
Archives conservées par |
Caroline Healey est née et a grandi à Boston dans le Massachusetts, aux États-Unis[1]. Fille de Mark Healey, un marchand et investisseur, et de Caroline Foster Healey[2],[3], elle reçoit une éducation complète et est encouragée par son père à écrire des romans et des essais, et à s'engager dans des débats sur la religion, la philosophie et la politique [4]. En plus du tutorat privé, elle fréquente une école privée pour filles, dirigée par l'enseignant et chercheur Joseph Hale Abbot (de), jusqu'à l'âge de quinze ans[3].
À partir de 1842, Caroline Healey enseigne puis devient vice principale d'un établissement secondaire pour filles, le Miss English's Female Seminary fondé par Lydia S. English, établissement qui à partir de 1868 est connu le nom du Georgetown Female Seminary (en)[5],[6].
À la suite du départ définitif de son mari, en 1855, Caroline Healey Dall se met à écrire et donner des conférences. Elle devient une participante active au mouvement des droits des femmes de Boston[7].
En 1855, Caroline Healey Dall est embauchée par la suffragette Paulina Kellogg Wright Davis [8], pour prendre la direction de The Una, une revue pionnière consacrée aux droits des femmes[9],[10].
Par la suite, Caroline Healey Dall publie de nombreux ouvrages. Son premier, sorti en 1860 s'intitule Woman’s Right to Labor, or Low Wages and Hard Work (que l'on pourrait traduire par Le droit des femmes à travailler ou Bas salaires et travail difficile). Cet ouvrage est le premier d'une longue série[7]. Parmi ses œuvres les plus marquantes figure Historical Pictures Retouched: a Volume of Miscellanies (1861), qui met en lumière des femmes auparavant ignorées dans l'histoire, et un recueil de conférences intitulé The College, The Market, and the Court : or Woman’s Relation to Education, Labor, and Law (que l'on pourrait traduire par L'université, le marché et le tribunal, ou les relations des femmes à l'éducation, au travail et à la loi), dans lequel Caroline Healey Dall affirme que la femme moderne ne se contente plus d'être dans la sphère domestique et devrait être autorisée à participer à la vie publique. Le New York Evening Post désigne cet ouvrage comme « la déclaration la plus éloquente et la plus énergique sur la question de la femme qui ait été faite[8] ».
En 1865, Caroline Healey Dall est une des cofondatrices de l'American Social Science Association (en) (l'Association américaine des sciences sociales) dont elle sera successivement la directrice puis la vice présidentes[11],[12],[10]. Cette association vient en aide aux pauvres, aux prisonniers et aux personnes ayant des troubles mentaux. Caroline Healey Dall reste pendant 4 ans dans cette association et participe à l'amélioration des conditions de vie des prisonniers et des personnes présentant des troubles mentaux[13].
A Noël 1842, elle rencontre Charles Dall, un ministre unitarien. Après quelques semaines de correspondance, Caroline Healey accepte sa demande en mariage, et déménage pour vivre avec lui à Baltimore[5]. Deux enfants sont nés de cette union.
À la fin des années 1860, Caroline Healey Dall se retire du mouvement des droits des femmes et écrit sur des sujets aussi divers que l'Égypte (Egypt's Place in History: A Presentation en 1868) et la guerre de Sécession (Patty Gray's Journey, trois volumes pour enfants, 1869-1870)[4].
Elle déménage à Washington, (district de Columbia), où elle devient une amie de la première dame Frances Cleveland. Une grande partie de son travail porte alors sur le mouvement littéraire Renaissance américaine mêlant romantisme et transcendantalisme[4]. Les œuvres de cette période comprennent Margaret and Her Friends: Ten Conversations with Margaret Fuller (1895)[14]et la conférence Transcendentalism in New England: a Lecture (1897)[15], donnée à la Society for Philosophical Inquiry (en) à l'âge de 73 ans.
Caroline Healey Dall meurt le , à l'âge de 90 ans. Elle inhumée au cimetière de Mount Auburn.
Les œuvres de Caroline Healey Dall sont régulièrement rééditées sous forme de fac-similés :
Les archives de Caroline Healey Dall sont déposées et consultables auprès de la bibliothèque de la Massachusetts Historical Society de Boston[1].
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