Charles Cunin-Gridaine
personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Arnould-Charles Cunin-Gridaine, né le à Sedan et mort à Paris le , est un homme politique et manufacturier français.
Sénateur des Ardennes | |
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Député des Ardennes | |
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Conseiller général des Ardennes | |
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Président Chambre de commerce et d'industrie des Ardennes |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Conjoint |
Louise Goüin (d) |
Enfant |
Berthe Cunin-Gridaine (d) |
Parentèle |
Jules Renouard (beau-frère) |
Parti politique | |
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Membre de | |
Distinction |
Fils de Laurent Cunin-Gridaine, ministre du Commerce sous Louis-Philippe, il épouse en 1834 Louise Goüin, fille du banquier et ministre Alexandre Goüin. Ils ont deux filles : leur fille Berthe épousera le baron Septime Christin, capitaine de cavalerie, fils du baron Antoine-Gabriel Christin et de Henriette-Jenny Gondouin, qui s'associera puis reprendra la fabrique de draps Cunin-Gridaine de Sedan ; leur fille Marie épousera Paul Adrien Le Chanteur (fils d'Adolphe Lechanteur, manufacturier, maire de Charleville et conseiller général des Ardennes de 1848 à 1871).
Il s'associe à son père en tant que manufacturier à Sedan, avant de lui succéder avec succès dans la direction de l'importante manufacture dont il est le propriétaire. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1844.
Membre du conseil municipal de Sedan et conseiller général des Ardennes (canton de Sedan-Sud) de 1848 à 1880, il est élu, le , représentant des Ardennes à l'Assemblée législative, siège dans les rangs de la majorité conservatrice antirépublicaine et y vote le plus souvent avec la majorité sans soutenir la politique de l'Élysée.
Rendu à la vie privée par le coup d'État du 2 décembre 1851, il se retire dans son département et devient président de la Chambre de commerce de Sedan. Il est amené à répondre à une enquête industrielle comparant l'industrie textile en France et en Angleterre avec Élizé de Montagnac. Président du Tribunal de commerce de Sedan, de la Société de prévoyance et de secours mutuels de Sedan[1] et de l'Association amicale des anciens élèves du Collège Turenne, membre des commissions administratives de l'Hospice et du Bureau de Bienfaisance, il est promu officier de la Légion d'honneur le .
Il est porté aux élections sénatoriales de 1875, avec Toupet des Vignes, représentant sortant. Élu, le second, sénateur des Ardennes, par 403 voix sur 583 votants, il prend place au centre gauche, se prononce, en 1877, contre la dissolution de la Chambre des députés, et soutient le ministère Dufaure[Lequel ?]. Orléaniste au fond, il se rallie aux idées républicaines modérées.
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