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personnalité politique française, publiciste socialiste puis communiste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles Rappoport, né le à Dūkštas en Lituanie et mort le à Cahors, est un militant socialiste et communiste français d'origine russe.
Naissance | |
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Хоне (Хонон Липманович) Рапопорт |
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Charles Rappoport naquit dans une famille juive du shtetl de Doutsky, en Lituanie russe. Il effectua ses études secondaires à Vilnius, où il fit son apprentissage politique.
Il émigre en France en 1887, peu après l'attentat contre le tsar Alexandre III de Russie[2].
Charles Rappoport et son épouse Sophie Rappoport-Oguse habitent Souancé-au-Perche de 1904 à 1908. Sophie y succéde à Madame Sarraute comme médecin. Charles Rappoport, grande figure des débuts du socialisme, doit rapidement quitter Souancé après s'être présenté aux élections municipales en 1908[3]. Pour obliger les Rappoport à s'en aller, le comte de Souancé fit venir un médecin qui soignait les malades à ses frais.
Marxiste, il milite à la SFIO. En 1914, il dénonce l'acceptation par la SFIO de la Première Guerre mondiale, le vote des crédits de guerre, et la participation au gouvernement « d'union sacrée ». Il écrivit : « Une guerre malheureuse peut avoir des conséquences bienfaisantes. Mais la désirer pour cela est un crime »[4].
Après la guerre, il milite au sein de la SFIO pour que le parti rejoigne l'Internationale communiste. Lors du congrès de Tours en décembre 1920, il fait partie de la majorité qui fonde la Section Française de l'Internationale Communiste (qui devient plus tard le PCF), et il est élu au Comité directeur.
À la suite de la bolchevisation du PCF, il est écarté des responsabilités. En désaccord profond avec la ligne du parti et son soutien à l'Union soviétique, il quitte le PCF en 1938.
Au moment de la Seconde Guerre mondiale, il se retire à Saint-Cirq-Lapopie dans le Lot. Mort le 17 novembre 1941 à Cahors, il est d'abord inhumé Saint-Cirq-Lapopie[5], puis transféré au cimetière du Montparnasse (25e division) à Paris, où l'on peut lire sur sa tombe l'épitaphe suivante : « Le socialisme sans la liberté n'est pas le socialisme, la liberté sans le socialisme n'est pas la liberté ».
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