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sculpteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles Textor, né à Lyon le et mort dans la même ville le , est un sculpteur français, essentiellement actif à Lyon.
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Nom de naissance |
Charles Marie Textor |
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Maîtres |
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Charles Textor est né à Lyon le [1],[2].
Il est l'élève de Jean-Baptiste Danguin et Jean-Joseph Perraud[3]. Il entre à l'École des beaux-arts de Lyon en 1853[3].
En 1856 il obtient la médaille d'or de sculpture dans la classe de Joseph-Hugues Fabisch[4].
Il devient ensuite chef des travaux puis professeur à l'école de La Martinière[5] où il a été élève[6].
Charles Textor participe à de nombreux concours, notamment celui du Monument de la Défense à la Porte de Paris, puis à Lyon, au concours des Célestins en 1876. Il n'en remporte qu'un seul : celui du Monument à Ampère.[4]
Résidant en 1886 rue d'Annonay à Saint-Étienne, il est actif dans sa ville natale où il réalise plusieurs monuments dont le Monument à Ampère (1888) érigé sur la place Ampère, et le buste de Joséphin Soulary[5].
Il cofonde en 1873 la Société de géographie de Lyon, puis devient membre en 1876 de la Société d'économie politique de Lyon[5].
Charles Textor meurt dans le 4e arrondissement de Lyon le [2],[7].
Charles Textor réalise en bronze le Monument à Ampère, mathématicien et physicien lyonnais, érigé sur la place Ampère à Lyon en 1888. Ce monument a été réalisé en collaboration avec l'architecte lyonnais Joseph Dubuisson[8],[n 1]. Le 8 mars 1944, les autorités allemandes décident de démonter la statue de son piédestal afin de l'envoyer à la fonte, elle est ainsi provisoirement entreposée dans une maison de métaux de Lyon. Le 18 février 1945 à 15 heures, la statue est réinstallée et inaugurée à nouveau par le maire Justin Godart en présence des membres de la société des amis d'Ampère, ainsi que de nombreux habitants[6]. Le musée des beaux-arts de Lyon en conserve plusieurs de ses esquisses.
Il sculpte la statue de la Vierge du monument élevé à l'emplacement de l'ancienne chapelle Notre-Dame de Populo dans la commune de Vieu en 1862[9].
Il réalise le buste en marbre de Joséphin Soulary (1867, musée des beaux-arts de Lyon)[10], exposé au Salon de Paris en 1868. Ce fut son unique participation à cette institution[3]. L'œuvre entre au musée des beaux-arts de Lyon par don en 1896[3].
En 1871, il sculpte le buste de la tombe d'Augustin Thierrat, peintre lyonnais, au cimetière de Loyasse[11].
Il réalise la statue de Saint-Sébastien autrefois placée dans le clos de la madone de Mardore et aujourd'hui conservé dans l'église Saint-Laurent de Thizy-les-Bourgs[4].
Il réalise le Monument aux Grands Hommes de la Martinière (1911), achevé après sa mort. Les bustes en bronze furent envoyés à la fonte sous le régime de Vichy, puis restitués à l’identique en 1959. C'est un monument dédié aux fondateurs et précurseurs de cette institution lyonnaise : Claude Martin, Charles-Henri Tabareau, Gaspard Alphonse Dupasquier et Louis Gaspard Dupasquier. Les bustes de ces quatre personnalités occupent chacune des quatre faces du monument, orné de quelques bas-reliefs[12].
Il réalise en 1874 deux bustes en marbre conservés dans la galerie des bustes lyonnais, au musée des beaux-arts de Lyon : celui d'Antoine Berjon, peintre de fleurs, et celui de Jean-Claude Fulchiron, littérateur[13].
Charles Textor sculpte le Lion accroupi et blessé qui décore le Monument des enfants du Rhône en 1887[13].
Il a par ailleurs réalisé des médaillons, comme ceux représentant le graveur Gérard Audran et le peintre Antoine Berjon pour la façade du musée des beaux-arts de Lyon.
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