Le choc culturel est la désorientation ressentie par une personne confrontée à un mode de vie qui ne lui est pas familier. Il peut être éprouvé lors de la visite d'un pays étranger, face à l'immigration, lors d'un changement de milieu social ou simplement de mode de vie[1].
Le concept (culture shock) a été défini pour la première fois par l'anthropologue canadien Kalervo Oberg(en) en 1960[2].
Les sources et les formes du choc culturel les plus courantes comprennent: la surcharge informationnelle, la barrière linguistique, le fossé générationnel, le fossé technologique(en) et le mal du pays[3]. Il n'y a pas de moyen de prévenir complètement le choc culturel, dans la mesure où des individus différents réagissent différemment aux contrastes culturels[4].
(en) Paul B. Pedersen «Culture shock», in W. Edward Craighead, Charles B. Nemeroff, The Concise Corsini Encyclopedia of Psychology and Behavioral Science, John Wiley & Sons, 2004 (éd. rév.), p.251-252(ISBN9780471220367)
(en) Paul Pedersen, «The Five Stages of Culture Shock: Critical Incidents Around the World», Contributions in psychology, Westport, USA, Greenwood Press , no25,
(en) Edward Dutton, Culture shock and multiculturalism: reclaiming a useful model from the religious realm, Cambridge Scholars, Newcastle, 2012, 255 p. (ISBN9781443835268)
Gilles Ferréol et Guy Jucquois (dir.), « Didactique de l'interculturel », in Dictionnaire de l'altérité et des relations interculturelles, A. Colin, Paris, 2003, 353 p. (ISBN978-2-200-26343-0)
(en) Paul Pedersen, The Five Stages of Culture Shock: Critical Incidents Around the World, ABC-CLIO, 1995, p.175-180(ISBN9780313287824)
Catherine et François Schunck, Alsace-Périgord: le choc culturel: heurs et malheurs de l'évacuation, Éd. Coprur, Strasbourg, 2009, 143 p. (ISBN978-2-84208-198-0)