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La Coupe du monde de biathlon est une compétition qui réunit l'élite mondiale du biathlon durant toute la saison hivernale. Elle est organisée chaque année par l'Union internationale de biathlon. La première édition masculine s'est déroulée en 1978 tandis que la première édition féminine eut lieu dix ans plus tard, en 1987-1988, lors du regroupement des circuits masculin et féminin. La Coupe d'Europe féminine, organisée à partir de l'hiver 1982-1983 jusqu'en 1987, n'avait de caractère continental que le nom et pourrait être considérée comme une Coupe du monde féminine officieuse mais, n'ayant jamais été reclassée rétrospectivement par l'IBU, elle reste toutefois une compétition historique à part.
Sport | Biathlon |
---|---|
Création | 1978 |
Organisateur(s) | Union internationale de biathlon |
Périodicité | Annuelle |
Site web officiel | biathlonworld.com |
Tenant du titre |
Johannes T. Bø Lisa Vittozzi |
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Plus titré(s) |
Martin Fourcade 7 titres Magdalena Forsberg 6 titres |
La compétition englobe une série d'épreuves organisées entre les mois de novembre et de mars sur une dizaine d'étapes prenant place principalement en Europe. Sur le plan individuel, quatre formats d'épreuve figurent au programme de la Coupe du monde : le sprint, la poursuite, l'individuel et le départ groupé, avec des distances respectivement réduites pour les femmes. Ces épreuves apportent des points pour quatre classements de spécialités (petits globes de cristal) qui sont cumulés dans un classement général (gros globe de cristal). Les vainqueurs de la Coupe du monde de biathlon sont l'homme et la femme ayant totalisé le plus de points à l'issue de la saison. Sur le plan collectif, les relais hommes et dames, ainsi que mixte et mixte simple sont également organisés dans le cadre de Coupe du monde et donnent lieu à des classements particuliers par nations. Enfin un classement plus global par nations (un par genre) prenant en compte les résultats de certaines épreuves individuelles et ceux des relais est également établi. Les épreuves des championnats du monde, organisés tous les ans (sauf en année olympique), font partie intégrante de la Coupe du monde mais ne rapportent pas de points pour les classements, à l'exception de ceux de la coupe des nations.
Le record de victoires au classement général est détenu par Martin Fourcade avec sept gros globes de cristal remportés consécutivement chez les hommes et par Magdalena Forsberg avec six gros globes remportés chez les dames. Ole Einar Bjørndalen, avec 95 succès, et Magdalena Forsberg, avec 42 succès, sont respectivement les biathlètes homme et femme qui totalisent le plus grand nombre d'épreuves individuelles remportées.
La Coupe du monde de biathlon se déroule tout au long de neuf étapes organisées à travers le monde, qui la plupart du temps comprennent six épreuves (trois masculines et autant de féminines) disputées en fin de semaine. Outre les étapes régulières, un rendez-vous majeur en février (ou mars) vient ponctuer d'une étape supplémentaire le calendrier de la Coupe du monde. Il s'agit soit des Championnats du monde de biathlon (organisés tous les ans, sauf pour les épreuves olympiques en année olympique), soit des Jeux olympiques d'hiver qui ont lieu tous les quatre ans. Ces évènements font partie de la Coupe du monde mais ne rapportent pas de points pour celle-ci. Depuis les premières éditions, le calendrier n'a cessé de se densifier par la multiplication des étapes et l'introduction de nouvelle épreuves. Avant la saison 2008-2009, l'Union internationale de biathlon avait prévu de porter à 10 le nombre d'étapes par saison, un projet ajourné à cause de l'opposition des fédérations nationales. Cette dixième étape, plus courte que les autres, est finalement ajoutée en ouverture de saison pour les hivers 2020-2021 et 2021-2022, puis retirée des saisons suivantes. Débutant en fin novembre ou début décembre et se terminant à la fin de l'hiver en mars, une saison de Coupe du monde comprend actuellement le plus souvent 26 épreuves individuelles (par genre) ainsi que des relais masculins, féminins et mixtes, pour un total toutes catégories de 65 à 70 épreuves sur l'ensemble de l'exercice.
Pour participer à des épreuves ou à la saison entière de la Coupe du monde, aux Championnats du monde ou aux Jeux olympiques, il faut qu'un sportif remplissent certaines conditions de résultat. Pour cela l'IBU a établi un système de “ points qualificatifs " (IBU Qualifying Point). Le calcul des points s'effectue en prenant en compte sur une épreuve (le sprint et l'individuel uniquement) le temps du biathlète, le temps du vainqueur, un coefficient plus un barème de pénalité pondéré en fonction du niveau réel de la course (Coupe du monde, IBU Cup avec un haut niveau de performance, IBU Cup avec des performances moins relevées etc.). Pour être qualifiable en Coupe du monde, un sportif doit, au cours du ou des trimestres (ou saison entière) de compétition précédent, atteindre un indice de points (moyenne des points obtenus lors des épreuves disputées) qui se situe sous la limite fixée par l'IBU, sachant qu'un biathlète de plus en plus performant a de moins en moins de points. Pour tout biathlète de haut niveau absent du circuit pendant une longue période et qui donc ne remplit pas le critère des points qualificatifs, comme par exemple dans le cas d'une sportive de retour après une grossesse, une dérogation peut être facilement accordée pour réintégrer immédiatement le circuit de la Coupe du monde sans avoir à passer par le niveau inférieur (IBU Cup). Les indices de points sont mis à jour à l'issue de chaque « trimestre[N 1] ». Le système des points qualificatifs a été mis en place au cours de la saison 2014-2015 et remplace l'ancien système qui prenait en compte un calcul plus simple de pourcentage de temps du biathlète par rapport au vainqueur de l'épreuve (limite de 20 % en Coupe du monde et de 17 % en IBU Cup pour les hommes et de 25% en Coupe du monde pour les femmes).
Rang du pays dans la Coupe des nations |
1 – 5 | 6 – 10 | 11 – 17 | 18 – 23 | 24 – 25 |
---|---|---|---|---|---|
Nombre de places | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 |
Note : des quotas supplémentaires sont attribués lors de la dernière étape de la saison, pour les meilleures nations en fonction des résultats de l'IBU Cup. Le vainqueur du classement général de l'IBU Cup est normalement concerné et celui-ci apporte également à sa nation un quota supplémentaire pour la première étape de la saison suivante, mais à titre nominatif uniquement (ne peut être cédé à un autre équipier).
Au début du biathlon féminin en Coupe du monde, l'épreuve du sprint faisait 5 km tandis que l'individuel était une épreuve de 10 km composée de trois séances de tir. C'est en 1989 que la distance du sprint est portée à 7,5 km alors que celle de l'individuel est portée à 15 km tout en ajoutant un quatrième tir.
Créée au début des années 1990, la poursuite est une épreuve en ligne, la première du genre, où les biathlètes s'affrontent directement sur la piste et non par performance chronométrique interposée. C'est lors de la saison 1996-1997 qu'elle est introduite au calendrier officiel de la Coupe du monde ; organisées à Lillehammer, les premières poursuites de l'histoire de la Coupe du monde sont remportées par les Allemands Sven Fischer et Simone Greiner-Petter-Memm. Les poursuites sont par ailleurs considérées, avec les départs groupés, comme les courses les plus dynamiques. La poursuite peut en effet permettre des remontées spectaculaires de biathlètes relégués lors du sprint. Ainsi, en 2005-2006, le Français Julien Robert termine 10e d'une poursuite organisée à Östersund alors qu'il s'élançait en 60e et dernière position au début de la course. À l'inverse, la poursuite peut permettre d'accroître les écarts déjà importants constitués lors du sprint. Ainsi, en à Hochfilzen, la Suédoise Magdalena Forsberg, première à l'issue du sprint avec 59 secondes d'avance, porta son avance à 3 min 14 à la fin de la poursuite, un cavalier seul exceptionnel tant il est rare qu'un(e) biathlète domine une course tant sur les skis qu'au tir deux courses de suite.
Plus récent que la poursuite, le départ groupé est testé une première fois lors de l'étape finale de la saison 1996-1997. À Novossibirsk, les vainqueurs de ces épreuves, sur une distance respective de 10 km pour les hommes et 7,5 km pour les femmes, sont l'Autrichien Wolfgang Perner et la Russe Anna Sprung. Le départ groupé est disputé pour la première fois officiellement deux ans plus tard en 1999. Le , à Ruhpolding, le Français Raphaël Poirée et l'Allemande Uschi Disl sont les premiers lauréats officiels de ces départs en masse de 15 km et 12,5 km.
Aux Championnats du monde ou aux Jeux olympiques, la composition de la liste de départ d'un départ groupé diffère des règlements de la Coupe du monde bien que les épreuves disputées dans le cadre de ces deux compétitions comptent pour la Coupe du monde. Ainsi, seuls les 15 premiers du classement général de la Coupe du monde sont directement qualifiés, lesquels biathlètes sont rejoints par les meilleurs biathlètes des Championnats du monde ou Jeux olympiques (selon un classement des points distribués lors des épreuves individuelles précédentes dans les deux compétitions).
À la suite de l'introduction des poursuites et des départs groupés (mass start), le nombre d'individuels inscrits au programme a beaucoup diminué. Parallèlement, le calendrier de la Coupe du monde n'a cessé de se densifier de nouvelles étapes organisées également ailleurs qu'en Europe. Enfin, à l'inverse de la poursuite et du départ groupé, l'individuel paraît moins télégénique pour les médias audiovisuels et plus difficile à suivre en raison de son format long (4 tirs et distance élevée) disputé en contre-la-montre.
Alors que les épreuves individuelles récompensent beaucoup de pays, les courses de relais sont elles souvent l'apanage des « grandes » nations du biathlon comme l'Allemagne, la Norvège, la Russie ou la France. En effet, ces pays qui se distinguent disposent souvent d'un important vivier de biathlètes contrairement aux « petits » pays qui ont parfois du mal à composer une équipe de quatre représentants. Lors d'une course de relais, la victoire est souvent disputée lors de l'ultime relais. Ainsi, lors de la saison 2005-2006, la Russe Olga Zaïtseva et l'Allemande Simone Denkinger sont départagées par la photo-finish. On assiste cependant parfois à des renversements de situation comme en 2007-2008 quand l'Allemande Kati Wilhelm, partie avec 51,1 secondes de retard sur la Norvégienne Ann Kristin Flatland lors du dernier relais, remporte la course avec 24,3 seconde d'avance. Ce jour-là, le quatuor féminin allemand prouve que malgré trois tours de pénalité, il n'est pas impossible de remporter une course de relais si les adversaires n'en font pas.
Chez les femmes, la longueur du parcours des relais a souvent évolué. Initialement, le relais féminin était composé de trois membres qui devaient parcourir chacune 5 km. En 1989, la longueur est portée à 7,5 km tandis qu'un quatrième relais est ajouté en 1991. Une nouvelle modification a lieu en 2003 quand la course de relais est fixée à 4 × 6 km. Cette mesure permet d'accorder davantage de chance aux petites nations en raison de la moindre importance de la partie de ski de fond. L'instauration des relais mixtes en 2004-2005 sert la même ambition.
Les compétitions ont lieu sur différents sites, principalement en Europe
Pays | Lieu | Première | Dernière | À venir |
---|---|---|---|---|
Autriche | Centre de biathlon d'Hochfilzen (de), Hochfilzen | 1978 (ChM) | 2023 | 2024, 2025, 2026 |
Feistritz | 1986 | 1986 | ||
Obertilliach | 1990 | 1990 | ||
Walchsee | 1990 | 1990 | ||
Bad Gastein | 1994 | 1995 | ||
Biélorussie | Raubichi, Minsk | 1985 | ||
Bulgarie | Borovets | 1987 | 1989 | |
Canada | Canmore Nordic Centre, Canmore | 1987 | 2024 | |
Hinton | 1994 | 1994 | ||
Valcartier | 1999 | 1999 | ||
Vancouver | 2009 | 2009 | ||
Chine | Centre de Guyangshu, Zhangjiakou | |||
Corée du Sud | Centre d'Alpensia, Daegwallyeong-myeon (Pyeongchang) | 2008 | 2017 | |
Estonie | Otepää | 2022 | 2022 | 2026, 2027 (ChM) |
États-Unis | Lake Placid | 1999 | 2004 | |
Soldier Hollow | 2001 | 2024 | ||
Fort Kent | 2004 | 2011 | ||
Presque Isle | 2011 | 2016 | ||
Finlande | Sodankylä | 1978 | 1978 | |
Lahti | 1980 | 2007 | ||
Jyväskylä | 1988 | 1988 | ||
Hämeenlinna | 1989 | 1989 | ||
Kontiolahti | 1990 | 2023 | 2024, 2026 | |
France | Les Saisies | 1989 | 1991 | |
Stade de Biathlon Sylvie Becaert (de), Annecy-Le Grand-Bornand | 2013 | 2022 | 2024, 2025 | |
Allemagne | Rennsteig-Arena Oberhof (de), Oberhof | 1984 | 2024 | 2025, 2026 |
Ruhpolding | 1978 | 2024 | 2025, 2026 | |
Italie | Südtirol Arena, Antholz-Anterselva | 1978 | 2024 | 2025 |
Cesana San Sicario | 2005 | 2005 | ||
Japon | Nagano | 1997 | 1997 | |
Norvège | Bardufoss | 1979 | 1979 | |
Site national d'Holmenkollen, Oslo | 1983 | 2024 | 2025, 2026 | |
Steinkjer | 1989 | 1989 | ||
Skrautvål | 1992 | 1992 | ||
Lillehammer | 1987 | 1998 | ||
Beitostølen | 2005 | 2005 | ||
Russie | Mourmansk | 1978 | 1978 | |
Novossibirsk | 1992 | 1997 | ||
Complexe de Laura, Krasnaïa Poliana | 2013 | 2013 | ||
Centre de biathlon de Khanty-Mansiïsk (ru), Khanty-Mansiïsk | 2000 | 2016 | ||
Tioumen | 2018 | |||
Slovaquie | Brezno-Orsblie | 1996 | 2006 | |
Slovénie | Biatlonski stadion Pokljuka (de), Pokljuka | 1992 | 2023 | 2025 |
Suède | Boden | 1986 | 1986 | |
Östersund Ski Stadium (en), Östersund | 1989 | 2023 | 2025, 2026 | |
Suisse | Biathlon Arena Lenzerheide (de), Lenzerheide | 2023 | 2023 | 2025 (ChM) |
Tchéquie | Jáchymov | 1979 | 1979 | |
Vysočina Arena (de), Nové Město na Moravě | 2012 | 2024 (ChM) | 2025, 2026 |
La Coupe du monde de biathlon s'appuie sur un système d'attribution de points pour chaque course disputée permettant d'établir, tant pour les hommes que pour les femmes, plusieurs classements. Outre le classement général de la Coupe du monde qui prend en compte toutes les épreuves individuelles de la saison, un classement est établi pour chaque discipline particulière : individuel, sprint, poursuite, départ groupé. Des classements, par pays, sont également établis pour les relais (par genre et mixte). Enfin un classement collectif plus global, la Coupe des Nations, prend en compte à la fois les résultats des relais et ceux des courses individuelles disputées en contre-la-montre (individuel et sprint). Le barème appliqué par l'IBU s'efforce de récompenser à la fois la performance, la constance et la régularité.
Le barème de points a évolué plusieurs fois depuis les premières éditions de la Coupe du monde. Ainsi, une cinquième table de points entre en vigueur lors de la saison 2022-2023. Le nouveau système récompense plus généreusement les six premiers de chaque course, le vainqueur d'une épreuve se voyant ainsi attribuer 90 points contre 60 précédemment, le deuxième 75 points contre 54, et le troisième 60 points contre 48. Ce changement s'accompagne de l'abandon de la règle controversée du retrait des plus mauvais résultats de la saison (au nombre de deux, y compris scores nuls ou forfaits, entre 2011 et 2022). L'IBU estime en effet qu'en donnant beaucoup plus de points aux premiers, les éventuels mauvais résultats (qu'il y ait ou non une règle pour les retirer à la fin) devraient avoir un impact insignifiant sur l'ensemble d'une saison.
Période / Place | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1978-1985[3] | 25 | 24 | 23 | 22 | 21 | 20 | 19 | 18 | 17 | 16 | 15 | 14 | 13 | 12 | 11 | 10 | 9 | 8 | 7 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
1985-2000[4] | 30 | 26 | 24 | 22 | 21 | 20 | 19 | 18 | 17 | 16 | 15 | 14 | 13 | 12 | 11 | 10 | 9 | 8 | 7 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
2000-2008 | 50 | 46 | 43 | 40 | 37 | 34 | 32 | 30 | 28 | 26 | 24 | 22 | 20 | 18 | 16 | 15 | 14 | 13 | 12 | 11 | 10 | 9 | 8 | 7 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
2008 - 2022 | 60 | 54 | 48 | 43 | 40 | 38 | 36 | 34 | 32 | 31 | 30 | 29 | 28 | 27 | 26 | 25 | 24 | 23 | 22 | 21 | 20 | 19 | 18 | 17 | 16 | 15 | 14 | 13 | 12 | 11 | 10 | 9 | 8 | 7 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 1 |
2022 - 2024[5] | 90 | 75 | 60 | 50 | 45 | 40 | 36 | 34 | 32 | 31 | 30 | 29 | 28 | 27 | 26 | 25 | 24 | 23 | 22 | 21 | 20 | 19 | 18 | 17 | 16 | 15 | 14 | 13 | 12 | 11 | 10 | 9 | 8 | 7 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 1 |
Période / Place | 1 à 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Depuis 2014 | Barème identique à celui de la table d'attribution des points principale | 18 | 16 | 14 | 12 | 10 | 8 | 6 | 4 | 2 |
Sur le modèle des maillots distinctifs des courses cyclistes par étapes comme le Tour de France, les leaders des différents classements individuels (général et par discipline) portent un dossard de couleur et sont ainsi identifiables lors des courses. Le premier du classement général de la Coupe du monde porte un dossard jaune lors de toutes les courses individuelles auxquelles il participe[6]. Le leader du classement particulier de l'épreuve qu'il dispute porte un dossard rouge, uniquement à l'occasion de celle-ci. Dans le cas où le leader du classement général est également celui de la discipline concernée, il porte un dossard jaune et rouge. À l'aube de la saison 2020-2021, l'IBU élargit son offre de dossards distinctifs en introduisant un classement des jeunes de moins de 25 ans, dont le leader porte un dossard bleu foncé dit « du meilleur jeune »[7]. D'autres dossards distinctifs existent mais à titre occasionnel, comme ceux réservés aux biathlètes invités pour la dernière ou la première étape de la saison, de couleur bleu clair (pour le vainqueur de l'IBU Cup) et vert pomme (pour le meilleur biathlète des mondiaux juniors)[8]. Au départ de la première épreuve individuelle de chaque nouvelle saison de coupe du monde, les porteurs de dossard distinctif sont les vainqueurs des classements finaux correspondant à la saison précédente, à condition que les titulaires soient présents.
À la fin de la saison, les vainqueurs de tous les classements se voient décerner des trophées appelés « Globe de cristal ». Ces trophées sont soit individuels (classement général de la Coupe du monde, de l'individuel, du sprint, de la poursuite et du départ groupé), soit collectifs (classement général du relais par genre, du relais mixte et de la coupe des nations). Le trophée le plus volumineux et le plus prestigieux est celui attribué au vainqueur du classement général de la Coupe du monde, communément appelé « gros Globe de cristal »[9]. Chaque vainqueur par discipline remporte quant à lui un petit « Globe de cristal ».
La Coupe d'Europe est la compétition féminine qui historiquement précède la création de la Coupe du monde féminine et laisse la place à celle-ci à partir de 1987. Officiellement, les lauréates indiquées dans le tableau suivant ne figurent donc pas au palmarès de la Coupe du monde.
Saison | Première | Deuxième | Troisième |
---|---|---|---|
1982-1983 | Gry Østvik | Siv Bråten | Aino Kallunki |
1983-1984 | Mette Mestad | Sanna Grønlid | Gry Østvik |
1984-1985 | Sanna Grønlid | Eva Korpela | Kaya Parve |
1985-1986 | Eva Korpela | Sanna Grønlid | Lise Meloche |
1986-1987 | Eva Korpela (2) | Anne Elvebakk | Sanna Grønlid |
La Coupe du monde de biathlon révèle une forte densité de biathlètes récompensés diversement. Ainsi, en 2021-2022, 104 hommes et 106 femmes ont marqué des points leur permettant de figurer au classement général final en terminant au moins une fois dans les 40 premiers au cours de la saison. Avec la multitude d'épreuves durant une saison, certains biathlètes figurent parmi les plus récompensés toutes disciplines des sports d'hiver confondues. C'est le cas notamment des multi-médaillés aux Jeux olympiques d'hiver, le Norvégien Ole Einar Bjørndalen (dont la carrière achevée en 2018 s'est étirée sur un quart de siècle), qui détient le record de victoires en Coupe du monde (95), et du champion français Martin Fourcade, qui détient lui le record de gros globes de cristal remportés (7 fois le classement général de la coupe du monde de 2011 à 2018, et ce consécutivement).
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Hommes
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Femmes
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Épreuve | Nation | Nombre |
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Relais | Norvège | 9 |
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Dernière mise à jour le 17 mars 2024
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