Crise ivoirienne de 2010-2011
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La crise ivoirienne de 2010-2011 dite crise post-électorale est une crise politique en Côte d'Ivoire qui éclate à l'issue du second tour de l'élection présidentielle ivoirienne de 2010, le premier scrutin depuis 10 ans, avec la contestation du résultat par le perdant, le président sortant Laurent Gbagbo. Elle constitue l'ultime étape de la crise politico-militaire qui a débuté en septembre 2002.
Date |
– (5 mois et 6 jours) |
---|---|
Lieu | Côte d'Ivoire |
Issue |
Victoire militaire des FRCI :
|
Côte d'Ivoire | Forces républicaines de Côte d'Ivoire Forces Nouvelles de Côte d'Ivoire Commando invisible |
ONUCI France |
Laurent Gbagbo Philippe Mangou[Note 1] Charles Blé Goudé |
Alassane Ouattara Guillaume Soro Ibrahim Coulibaly |
Choi Young-jin (en) Gnakoudè Béréna Jean-Pierre Palasset |
50 000 hommes[1] |
Inconnues |
Inconnues 1 600 hommes[2] |
Inconnues |
Inconnues |
Inconnues Aucune |
Total : 3 248 morts[3]
Batailles
Toulépleu, Doké, Bloléquin, Duékoué, Tiébissou, Abidjan
Bien qu'Alassane Ouattara ait été reconnu vainqueur par la Commission électorale indépendante et la communauté internationale, le président Laurent Gbagbo revendique une victoire que lui reconnaît le Conseil constitutionnel. Après cinq mois de vives tensions, Laurent Gbagbo est finalement arrêté le à l'issue de l'offensive victorieuse des Forces républicaines de Côte d'Ivoire sur Abidjan. Alassane Ouattara est proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel le 6 mai suivant.
Dans son rapport rendu le , la Commission d'enquête nationale mise en place après l'investiture de Ouattara estime le nombre de victimes de cette crise à 3 248 (1 452 morts imputées au camp Gbagbo, 727 au camp Ouattara et 1 069 non attribuées)[3].