Crise politique de 2009 à Madagascar
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La crise politique de 2009 à Madagascar est une série de manifestations, d'émeutes et de confrontations politiques qui secouent Madagascar de à . Elle oppose le mouvement d'opposition politique dirigé par le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina contre le président Marc Ravalomanana.
Date | Janvier 2009 - Décembre 2013 |
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Lieu | Madagascar |
Issue |
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135 morts[1]
La crise atteint son paroxysme le 21 mars 2009, Ravalomanana se voit contraint de transférer le pouvoir à un conseil militaire et s'exile en Afrique du Sud. Andry Rajoelina se proclame président, 5 jours après. La communauté internationale condamna cette prise de pouvoir jugée « anticonstitutionnelle et antidémocratique »[2], qualifiant même la prise de pouvoir de coup d'état[3].
Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana et les deux anciens Présidents de la République Albert Zafy et Didier Ratsiraka se réunissent en août 2009 à Maputo. Les chefs des trois principales faction politique du pays sont interdits de se porter candidats à l'élection.
Le 11 décembre 2010, une nouvelle constitution a été formellement approuvée, lançant la Quatrième République. Le 28 octobre 2011, un Premier ministre de consensus, Omer Beriziky, a été nommé. Des élections présidentielles et législatives étaient prévues les 8 mai et 3 juillet 2013 et se sont finalement tenues en décembre. Hery Rajaonarimampianina gagne les scrutins, et Andry Rajoelina quitte la présidence le 24 janvier 2014, marquant ainsi la fin du gouvernement de transition et donc de la crise politique malgache.
L'arrêt de l'aide financière et des investissements étrangers, conséquence de l'instabilité politique, plongea le pays dans la pire crise économique de son histoire.