Dragons de la Garde impériale

unité de cavalerie lourde française sous Napoléon Ier / De Wikipedia, l'encyclopédie libre

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Le régiment de dragons de la Garde impériale est une unité de cavalerie lourde française créée le par Napoléon Ier. En service dans la cavalerie de la Garde impériale jusqu'à sa dissolution en 1815, ce régiment porte aussi le nom de « dragons de l’Impératrice » en hommage à sa marraine, Joséphine de Beauharnais. Sous l'Empire, les dragons forment, avec les grenadiers à cheval, la brigade de cavalerie lourde de la Garde impériale.

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Dragons de la Garde impériale
Image illustrative de l’article Dragons de la Garde impériale
Officiers des dragons de la Garde impériale recevant les directives d'un aide de camp, par Henri-Louis Dupray.

Création 1806
Dissolution 1815
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Branche Grande Armée
Type Régiment
Rôle Cavalerie lourde
Effectif 1 032 hommes
Fait partie de Garde impériale
Garnison Paris
Surnom « Dragons de l'Impératrice »
« Muscadins »
Guerres Guerres napoléoniennes
Batailles Medina de Rioseco
Leipzig
Hanau
Montmirail
Waterloo
Commandant Jean-Thomas Arrighi de Casanova
Raymond Gaspard de Bonardi
Philippe Antoine d'Ornano
Louis-Michel Letort de Lorville
Laurent Hoffmayer
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L'Empereur, satisfait du comportement des dragons de la ligne lors de la campagne d'Allemagne de 1805, décrète la mise sur pied d'un régiment de dragons au sein de sa Garde impériale. Il en confie le commandement à l'un de ses cousins, le colonel Arrighi de Casanova. Les difficultés d'organisation font que le corps n'est que très peu engagé pendant la campagne de Pologne. Étoffé, il prend ensuite la route de l'Espagne et s'illustre à Medina de Rioseco, avant de repartir pour l'Autriche où il prend part à la bataille de Wagram. De 1810 à 1811, c'est encore en Espagne que ce régiment est engagé. Les dragons quittent définitivement ce pays en 1812 au début de la campagne de Russie. Ils s'y battent contre les cosaques à Bourzowo, sauvent Napoléon à Gorodnia et couvrent le passage de l'armée à la Bérézina. À Leipzig et Hanau, le régiment se mesure avec succès à la cavalerie coalisée.

En 1814, lors de la bataille de Montmirail, les dragons de la Garde, guidés par Dautancourt et Letort, disloquent les carrés russes  « mes dragons ont accompli des miracles » écrit l'Empereur  puis s'emparent de dix-huit canons lors d'une charge à Saint-Dizier, le 26 mars. La Première Restauration conserve les dragons de l'Impératrice sous le nom de Corps royal des dragons de France. En 1815, pendant les Cent-Jours, les dragons de la Garde retrouvent leur organisation antérieure et participent à la campagne de Belgique. Ils perdent leur chef Letort à Gilly et prennent part aux charges de la cavalerie française à Waterloo, face aux carrés britanniques. Après avoir ferraillé dans toute l'Europe neuf années durant, le régiment des dragons de la Garde est dispersé après la seconde abdication de Napoléon et le retour des Bourbons.

L'uniforme du régiment est, dans ses grandes lignes, celui des grenadiers à cheval, à la différence notable du casque et de la distinctive verte. Chez les trompettes, la tenue est bleue à revers blancs de 1806 à 1810, puis blanche à revers bleus jusqu'en 1815. L'abandon du port de la queue et des cheveux poudrés, jugés dépassés par le colonel Arrighi de Casanova soucieux de commander à une troupe moderne, vaut aux dragons le surnom de « muscadins ».