Droits de l'homme en Corée du Nord
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La Corée du Nord est l'un des pays dans lesquels les droits de l'Homme sont les moins respectés, bien que les dirigeants de ce pays le contestent fermement.
La Corée du Nord a signé plusieurs traités l'engageant à respecter les droits de l'Homme et plusieurs articles de sa constitution défendent plusieurs libertés fondamentales[1]. Mais en raison de l'isolationnisme important du pays, il est très difficile de vérifier leur respect.
Des gouvernements étrangers et des ONG comme Amnesty International et PSCORE accusent la Corée du Nord de ne pas respecter certaines libertés fondamentales (comme la liberté d'expression, d'association, de religion ou encore de circulation) et « exhorte le gouvernement de Corée du Nord à prendre sans plus attendre des mesures en vue d’améliorer le respect des droits humains dans le pays »[2]. Le travail forcé serait très fréquent dans « un grand nombre de camps de détention »[3]. Le nombre de travailleurs forcés condamnés pour motifs politiques est estimé entre 150 000 et 200 000[4].
En 2014, l'ONU publie un rapport accablant qui fait état de nombreux cas de « crimes contre l'humanité » perpétrés par les dirigeants du régime à l'encontre du peuple nord-coréen[5], ce qui remet en question certains espoirs précédemment placés dans l'évolution de la situation politique internationale : ainsi, en 2007, le rapporteur des Nations unies sur les droits de l'homme en Corée du Nord Vitit Muntarbhorn estimait que les progrès dans les pourparlers multilatéraux à six sur les armes nucléaires en Corée du Nord pouvaient avoir des conséquences positives sur les droits de l'Homme dans ce pays[6].
Le travail des ONG humanitaires est également entravé par les sanctions internationales renforcées en 2017 et les pressions américaines [7]. En 2018, Save the Children, l’une des dernières ONG encore présentes dans le pays de façon permanente, a dû partir, ne pouvant plus délivrer d'aide humanitaire à cause des sanctions[8].