Famille Riant
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La famille Riant (aussi parfois orthographié «Riantz»[2], «Ryants»[3], «de Riant», «de Ryants», «de Villeray de Riant»[4]) serait originaire du Perche, ou elle était propriétaire des terres de Villeray[5], pendant une centaine d’années aux XVIe et XVIIIe siècles. Ses membres ont exercé des fonctions dans la politique, les affaires, et la culture.
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Vers la révocation de l’Édit de Nantes (1685), les Riant perdent la terre de Villeray, ainsi que leurs titres, et s’éparpillent, certains partant vers le nouveau monde (Québec et Antilles), alors qu’on retrouve d’autres membres de la famille à Lyon et Paris.
C’est à compter de la deuxième partie du XVIIIe siècle, et plus encore du XIXe siècle, que la famille connait une deuxième période de prospérité, avec Jean-Marie Riant (1737-1811), échevin de Lyon, et ses fils Joseph-Ferdinand Riant (1789-1857), Jean-Louis Riant (1793-1871), maitres de Forges, et Didier-Nicolas Riant (1790-1864), notaire, proche conseiller du roi Charles X et homme d’affaires.
Au XIXe siècle, les Riant participent à des projets économiques de la révolution industrielle en France: naissance de la sidérurgie moderne et de l’industrie minière, débuts du chemin de fer, développement immobilier de Paris (on leur doit le quartier de l’Europe) ainsi que la création d’une banque d’affaires: l'Union Générale.
Les Riant s’impliqueront aussi dans les affaires politiques à travers des mandats locaux (à Paris) et nationaux où ils défendront des opinions conservatrices, voire monarchistes, marquées particulièrement par le soutien à l’enseignement catholique et aux autres grands projets du clergé. Le comte Paul Riant (1836-1888), historien médiévaliste spécialiste des croisades fonda et dirigea la Société de l’Orient Latin et la Revue de l’Orient Latin.
Des romans d’Honoré de Balzac en sont inspirés : la Cousine Bette (1846) se déroule au moment des prémices de l’urbanisation de la plaine des Errancis, en train de devenir le Quartier de l’Europe sous l’impulsion des Riant, alors que Beatrix (1839) montre le Quartier de l’Europe quelques années plus tard à l’état de chantier. L'Argent (1891) d’Émile Zola met en scène l’Union Générale (la banque «l’Universelle» dans le roman de Zola). Les Riant seront en outre une source d’inspiration de Philippe Hériat pour sa saga La famille Boussardel, présentant l’ascension et les vicissitudes d’une famille sur plusieurs générations depuis la chute du premier empire.