Dans le nom hongroisJankovichFerenc, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en françaisFerencJankovich, où le prénom précède le nom.
Ferenc Jankovich effectue les premières années de sa scolarité à Sárpentele puis les poursuit à Székesfehérvár. Il y obtient son baccalauréat en 1927 et gagne Budapest, où il s'inscrit à l'Université Péter Pázmány comme membre du Collège József Eötvös. Il en sort avec un diplôme de traduction française.
De retour en Hongrie, il exerce durant deux ans au sein du département de chant de l'Académie de musique de Budapest. Entre 1936 et 1942, il travaille comme rédacteur en chef de la revue musicale Magyar Dal c., où il fréquente Zoltán Kodály et Zoltán Vásárhelyi. Il enseigne également au sein de la première école supérieure populaire d'Érd la littérature hongroise, l'Histoire et la musique.
Entre 1939 et 1942, il est distingué par le Prix Baumgarten. Il contribue alors aux revues Nyugat, Válasz, Kelet Népe et Magyar Csillag.
À la fin des années 1940, il est contraint de cesser la publication de la revue Magvető, en raison d'une campagne de harcèlement à son encontre. Durant les années 1950, on ne trouve plus trace de quelque activité éditoriale. Il cesse de publier des poèmes et se consacre alors à l'écriture de romans historiques et à la traduction d'auteurs étrangers. Il reçoit le prix Attila József et le prix Kossuth en 1955 et 1956 pour l'ensemble de son travail.
En 1956 et 1961, il participe sur invitation du PEN Club à la biennale du poète Knokke Le Zoute, à laquelle il tient une conférence sur les effets du sentimentalisme primitif et du nihilisme moderne sur notre époque. Pendant les années 1960, il s'adonne – en plus de ses poésies et romans – à l'écriture de ses mémoires.