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artiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gabriel Belot, né le dans le 11e arrondissement de Paris et mort le à Méounes-lès-Montrieux[1], est un poète, peintre et graveur français[2].
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Né dans une famille pauvre le dans le 11e arrondissement de Paris[3], il devient orphelin à 8 ans et doit rapidement travailler pour vivre. Ouvrier chez un relieur durant quatorze années, il participe à la Première Guerre mondiale puis, après guerre, travaille dans une usine.
Déjà remarqué pour ses dessins dans son enfance, il est membre de la Société des artistes Indépendants dès 1910[4]. En 1911 il expose au Salon des indépendants et commence la gravure sur bois. On le retrouve de façon régulière à ce Salon jusqu'en 1927[5],[6]. Il réalise ainsi seul l'ouvrage L'Ile Saint-Louis, un recueil de proses et d'illustrations dont l'ensemble (images en noir, texte, camaïeu, reliure) est de sa main. Édouard-Joseph écrit dans son Dictionnaire biographique des artistes contemporains au sujet de cette œuvre : « Cet incunable pré-typographique, véritable chef-d’œuvre de technique et de sentiment, rappelant les plus belles créations médiévales, attira l'attention des lettrés et des éditeurs[7]... »
Belot était très lié à Romain Rolland et illustra pour lui le livre Colas Breugnon en 1924.
On lui doit de très nombreuses gravures, des vues de Paris, des lettrines, des aquarelles, des tableaux à l'huile, dessins, natures-mortes, paysages de l'Yonne et du Jura etc.
Il expose en 1933 à la Galerie Émile Martin[8]. Sociétaire de la Société nationale des beaux-arts, il y expose régulièrement de 1914 à 1936[9],[10]. Belot expose essentiellement sur Liège et Bruxelles. Vice-président de la Société de la gravure originale, une grande partie de son œuvre est conservé au Musée Carnavalet. On peut encore voir d'autres de ses travaux aux Musées de Rabat, Nantes, Tours, Tokyo, le musée des Beaux-Arts de Reims possède une version de l'album, de 1917, Les Permissionnaires,[11] et dans des collections privées.
Gabriel Belot meurt le à Méounes-lès-Montrieux[3].
Une rue de Dijon porte son nom.
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