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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gabriel Domenech, né le à Reynès (Pyrénées-Orientales) et mort le à Marseille (Bouches-du-Rhône)[1],[2], est un journaliste et un homme politique français.
Gabriel Domenech | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
|
Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Bouches-du-Rhône |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | FN-RN |
– (3 ans et 10 mois) |
|
Élection | 30 novembre 1958 |
Circonscription | 2e des Alpes-de-Haute-Provence |
Législature | Ire (Cinquième République) |
Groupe politique | RPCD |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Claude Delorme |
Biographie | |
Nom de naissance | Gabriel Pierre Michel Domenech |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Reynès (Pyrénées-Orientales) |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | Marseille (Bouches-du-Rhône) |
Résidence | Basses-Alpes puis Bouches-du-Rhône |
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Il entre au quotidien de droite Le Méridional en 1945 et y passe toute sa carrière journalistique. Il en est le rédacteur en chef à partir de 1971 et jusqu'à son départ, en 1985.
En 1958, il devient conseiller général du canton de Peyruis, dans les Basses-Alpes, département où il s'était implanté, et quelques mois plus tard, il est élu député. Il avait fait campagne sur le thème de l'Algérie française, qui lui est cher. Il s'apparente au groupe des Républicains populaires et centre démocratique (droite non gaulliste). En 1962, resté attaché à l'Algérie française, il est battu.
Il milite alors au Centre démocrate, devenu ensuite Centre des démocrates sociaux (CDS), mais se consacre surtout à son activité de journaliste, où il expose ses griefs contre les gaullistes et les Algériens, évoluant vers l'extrême droite et s'inspirant de Léon Daudet[3].
Dans Le Méridional du , il publie « Assez, assez, assez ! », un éditorial virulent critiquant l'immigration algérienne, à la suite de l'égorgement d'un chauffeur de bus à Marseille par un Algérien nommé Salah Bougrine.
« Bien sûr, on nous dira que l'assassin est fou, car il faut bien une explication, n'est-ce pas, pour satisfaire ceux qui refusent d'admettre que le racisme est arabe avant d'être européen. Et qu'il n'y a, finalement, de racisme européen que parce que l'on tolère, depuis trop longtemps, tous les abus du monde arabe… pour de basses raisons pétrolières. La folie n'est pas une excuse. Cet assassin-là, même s'il est fou (je dirai plus, s'il est fou), les pouvoirs publics sont encore plus gravement coupables de l'avoir laissé pénétrer sur notre territoire. Nous en avons assez. Assez des voleurs algériens, assez des casseurs algériens, assez des fanfarons algériens, assez des trublions algériens, assez des syphilitiques algériens, assez des violeurs algériens, assez des proxénètes algériens, assez des fous algériens, assez des tueurs algériens. »
Dans les semaines qui suivent, une vague d'agressions racistes fait une douzaine de morts dans l'agglomération marseillaise. Domenech sera condamné pour injure contre un groupe national (« sont accumulées sur quelques lignes des épithètes offensantes et méprisantes à l'égard des ressortissants algériens »)[4],[5], malgré le soutien de l'ensemble de la droite marseillaise [6].
Le , il prend sa retraite, quitte le CDS, et se rallie au Front national. Il est élu député et conseiller régional des Bouches-du-Rhône en sur deux listes FN et prend sa carte au parti un an plus tard. Il est animé, selon ses propres termes, par le souci d'« apporter la caution de quarante ans de journalisme au service de la vérité » à Jean-Marie Le Pen : « Le Front national est la seule formation politique répondant aux questions que je me pose comme Français, chrétien, père de famille et grand-père, mais aussi comme journaliste[7]. » À la suite de l'accord de cogestion entre la droite et l'extrême droite, Gabriel Domenech est élu vice-président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur[8]. Aux élections législatives de 1988, il bénéficie de l'accord de désistement réciproque entre RPR et l'UDF d'une part, le FN d'autre part, mais échoue de peu à conserver son siège de député[9]. Deux mois plus tard, il devient président de la fédération FN des Bouches-du-Rhône, poste qu'il doit quitter en , à cause du résultat médiocre obtenu par la liste FN aux élections municipales de mars[10]. Il meurt un an plus tard.
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