Groupe d'action financière
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Le Groupe d'action financière (GAFI) ou Financial Action Task Force (FATF) est un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
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Fondation |
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Sigles | |
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Type | |
Domaine d'activité | |
Siège |
Site web |
(en) www.fatf-gafi.org |
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Le GAFI est un organisme distinct de l'OCDE. En effet, tous les États membres de l'OCDE ne sont pas membres du GAFI[1],[2], et réciproquement. Le secrétariat du GAFI est situé au siège de l'OCDE à Paris.
Le GAFI vise à créer des normes non impératives, qui sont en quelque sorte des lignes de conduite que les gouvernements doivent suivre afin de promouvoir la lutte contre le blanchiment de capitaux. Ces normes sont regroupées sous la forme de 40 recommandations.
À la suite des attentats du 11 septembre 2001, le GAFI a émis les 9 recommandations spéciales, complémentaires aux 40 recommandations, qui ont pour but de prévenir et de lutter contre le financement du terrorisme. Le GAFI a mis en place une liste de juridictions à haut risque et non coopératives[3], qui recense les pays qui ne font pas preuve d'assez d'avancées au niveau de la lutte anti-blanchiment et de la lutte contre le financement du terrorisme. Dans sa mise à jour du , elle comprend 20 pays, dont 3 contre lesquels le GAFI appelle à mettre en place des contre-mesures : l'Iran, la Corée du Nord et le Myanmar (Birmanie).
Le 21 février 2020, du fait du refus de l'Iran de satisfaire aux normes en matière de financement du terrorisme, « appelle ses membres et toutes juridictions à appliquer des contre-mesures[4] ». Cette décision, qui renforce les sanctions des États-Unis en rendant difficile aux banques de commercer avec l'Iran, rendra aussi probablement impossible la poursuite des tentatives européennes d'utiliser l'INSTEX pour maintenir des échanges commerciaux avec l'Iran[5].