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sociologue française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gaëlle Krikorian, née en , est une chercheuse en sciences sociales française, militante dans les domaines de l’accès aux soins et des droits des minorités. Elle participe également à la réflexion sur la place des communs dans la société.
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Médecins sans frontières (depuis ) Institut national de la santé et de la recherche médicale (depuis ) Groupe des Verts/Alliance libre européenne ( - Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (d) ( - |
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Directeur de thèse |
Gaëlle Krikorian a grandi à Sainte-Maxime, dans le sud de la France[1],[2].
Docteur en sociologie à l'EHESS, ses travaux portent sur le rôle de l’action collective dans la production de politiques publiques, la place de l’expertise légale et technique dans les controverses politiques[3],[4],[5],[6], l’articulation entre économie morale et économie politique au sein de conflits entre acteurs non gouvernementaux (notamment associatifs et industriels) visant à influencer l’action gouvernementale. L'un de ses terrains de prédilection porte sur les politiques dans le domaine pharmaceutique et celui de la propriété intellectuelle[2],[7],[8],[9],[10],[11],[12].
À partir de 2005, elle rejoint le CREPS (qui deviendra par la suite l’IRIS[13]) dans le cadre d’un projet de recherche financé par l’Agence Nationale de recherche sur le VIH/sida et les hépatites (ANRS). À la suite de ce projet, elle prépare, à l’École des hautes études en sciences sociales, une thèse de doctorat en sociologie sous la direction de Didier Fassin, thèse qu’elle soutient en [4]. Intitulée La propriété ou la vie ? Économies morales, actions collectives et politiques du médicament dans la négociation d'accords de libre-échange. Maroc, Thaïlande, États-Unis, elle étudie la production dans le contexte de la globalisation de règles de droits et de politiques de propriété intellectuelle ayant un impact sur l’accès aux médicaments[1].
De 2011 à 2015, elle travaille comme conseillère sur les questions de propriété intellectuelle et d'accès au savoir pour le Groupe des Verts/Alliance libre européenne au Parlement européen à Bruxelles[14].
Militante à Act Up-Paris à partir de 1996[2], elle est salariée de l’organisation jusqu’en 2004 où elle coordonne la commission « nord/sud » dont le travail porte sur les politiques internationales de lutte contre le sida et la question de l’accès aux antirétroviraux dans les pays du Sud[15],[16],[2]. En 1999, dans le cadre d'une campagne d'opinion lancée par Act Up, elle s'exprime dans l'Humanité sur la question de l’accès aux médicaments contre le sida dans les pays en développement[17]. En 2002, elle est vice-présidente d’Act Up-Paris[18]. Elle poursuit son engagement pour le développement d'alternatives aux monopoles comme mode de financement de la recherche médicale[19],[20],[21],[22], et plus largement est très engagée dans la protection, la revalorisation et la promotion des communs[23] comme élément clef d'organisation, notamment politique, de la société[24].
Active au sein de plusieurs groupes féministes[25], elle est très engagée dans La Barbe, un groupe d’action féministe créé en 2008, aux côtés d’autres anciennes militantes d’Act Up-Paris, dont Marie de Cenival, qui est à l'origine du groupe[26],[27]. Elle est très engagée également auprès de l'association féministe Les Tumultueuses[28].
Entre 2007 et 2010, elle contribue à la série d’ouvrages « Cette France-là » destinés à analyser et faire la chronique de la politique d'immigration et d'identité nationale mise en œuvre par Nicolas Sarkozy durant son mandat présidentiel[29]. Elle est depuis partie prenante de mobilisations pour les droits des migrants[30].
De 2018 à 2020, elle est directrice des politiques de la campagne d'accès aux médicaments de Médecins sans frontières[31],[32]. Dans ce cadre, elle critique l'octroi du brevet du laboratoire Gilead pour le sofosbuvir, alors que des médicaments génériques existent[33]. Par ailleurs, en 2018, elle pointe le manque d'encadrement légal des procédures d'identification par l'ADN[34].
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