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avocat à la Cour d'appel de Paris et chroniqueur judiciaire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges Claretie, né le à Paris 9e et mort le à Paris 7e, est un avocat et homme de lettres français.
Vice-président Association de la presse judiciaire |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Georges Adelson Henri Arnaud Jean Jules Claretie |
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Avocat, chroniqueur judiciaire |
Rédacteur à | |
Père | |
Parentèle |
Charles Risler (beau-père) |
A travaillé pour | |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Bibliothèque historique de la Ville de Paris (MS-FS-07) |
Fils de l’académicien Jules Claretie, il a obtenu son doctorat à la Faculté de droit de l'université de Paris, le , avec une thèse sur l’Usure en matière civile et pénale. au barreau, il a été l’avocat de la Société des gens de lettres et de la Comédie-Française, dont son père avait été administrateur général.
Chroniqueur judiciaire au Figaro[1], de l’affaire Steinheil au procès des Oustachis, il a suivi, pendant près de trente ans, toutes les grandes audiences des cours d’assises… S’il était un chroniqueur judiciaire de grand talent, sa curiosité s’étendait à tous les domaines intellectuels : littérature, peinture, musique, sans compter le théâtre, à la vie duquel il avait été mêlé tout jeune[2], mais, lorsqu’il parlait théâtre, il disait souvent avec son fin sourire : « La plus belle scène, c’est celle des assises[2] ! » Il était également un critique littéraire autorisé[3].
Le , il a échangé, sans résultat, quatre balles sur le pré avec Léon Daudet car ce dernier avait critiqué la pièce controversée Après moi de son ami Henri Bernstein[α 1],[4], dénoncée comme une œuvre « juive » et qui plus est d'un « juif déserteur », par ses détracteurs qui jugeaient qu'elle n’avait pas sa place au théâtre[α 2]. Comme personne n’était blessé, ces messieurs se sont battus à l’épée. À la deuxième reprise, il a été légèrement blessé et le combat a été arrêté malgré la volonté de ce dernier. Les adversaires ne se sont pas réconciliés[5]. L’évènement sera médiatisé jusqu’à New York[6].
Il a publié divers ouvrages inédits tirés d’un journal intime de son père. L’œuvre du journaliste est aussi digne d’attention, et ses chroniques avaient autant d’élégance que de sûreté d’information[1].
À l’issue de ses obsèques à Sainte-Clotilde, il a été inhumé au Père-Lachaise avec son père (4ème division)[1],[7]. Il avait épousé une des deux filles de Charles Risler, maire du 7e arrondissement de Paris de 1882 à 1919[8].
Nommé chevalier de la Légion d’honneur, le , il avait été élevé au rang d’officier, le [9]. Il était également vice-président de l’Association de la presse judiciaire parisienne[1].
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