Groupe spécial de garde républicaine mobile
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Le Groupe spécial de garde républicaine mobile[1] était une unité blindée de la Gendarmerie nationale française[2] implantée à Versailles-Satory entre 1933 et 1940.
Groupe spécial de la garde républicaine mobile | |
Création | 15 mai 1933 |
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Dissolution | 1er septembre 1940 |
Pays | ![]() |
Rôle | Maintien de l'ordre Escortes spéciales Combat Formation spécialisée des cadres et personnels de la Gendarmerie et de l'Armée de terre |
Effectif | 300 à 350 personnels suivant la période |
Fait partie de | Garde républicaine mobile |
Garnison | Versailles-Satory |
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Basé à proximité de Paris, il constituait une réserve gouvernementale prévue pour les situations de crise où les forces classiques de maintien de l'ordre se révéleraient insuffisantes, mais le recours à l’armée, excessif.
Constitué de deux compagnies de chars et d'une compagnie d'automitrailleuses, le groupe, doté de matériels anciens, fut surtout utilisé pour la formation au combat blindé des personnels de la Gendarmerie et de l'Armée de terre. Il participait également aux missions habituelles de la garde républicaine mobile et notamment aux opérations de maintien de l'ordre et de police de la route. L'unité s'était également spécialisée dans les missions de sécurité (notamment les escortes).
Initialement appelé Groupe spécial autonome de garde républicaine mobile, il fut rattaché en à la 1re légion de garde républicaine mobile[3] et fut donc simplement rebaptisé Groupe spécial de garde républicaine mobile[4].
À la déclaration de guerre, le groupe fournit une grande partie du personnel du 45e bataillon de chars de combat de la gendarmerie[5], unité blindée constituée de personnels de la Gendarmerie et de l'Armée de terre et qui s'illustra lors la Bataille de France.
Après cette création, le groupe spécial retrouva son indépendance et son appellation de groupe spécial autonome, et devint le dépôt de guerre du 45e BCCG[6]. Replié dans le sud-ouest, il fut finalement dissout le .
Après la Libération, la Gendarmerie reconstitua dès une unité blindée qui, après de nombreux changements d'appellation, est devenue depuis 1991 le Groupement blindé de gendarmerie mobile actuel.