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résistant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Marais, né le à Rouen et mort le à Barnet, est un marin et résistant français, Compagnon de la Libération. Normalien vétéran de la Première Guerre mondiale, il se rallie à la France libre en juin 1940 mais meurt prématurément quelques mois plus tard.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Henri Octave Marais |
Surnom |
La Faberie |
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Conflit | |
Taille |
1,74 m |
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Fils d'un bâtonnier, Henri Marais naît le 17 avril 1881 à Rouen[1], alors dans le département de Seine-Inférieure[2]. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1897, il intègre l'école normale supérieure de Paris en 1901 puis devient agrégé de philosophie en 1904[3].
Le 21 août 1914, Henri Marais s'engage volontairement pour la durée de la guerre et est affecté au 129e régiment d'infanterie avec lequel il participe à la bataille de Charleroi puis à la bataille de la Marne[4]. il est ensuite détaché à la mission militaire française attachée à l'armée britannique en qualité d'interprète[4]. En octobre 1915, il est muté au 19e escadron du train des équipages[4]. Promu maréchal des logis, il est envoyé en février 1916 au 32e régiment d'artillerie afin d'y suivre les cours d'élève-aspirant[4]. À l'issue de ces derniers, il est affecté au 81e régiment d'Artillerie lourde à tracteurs et promu aspirant le 12 juin 1916[4]. Vers la fin de la guerre, il est détaché au ministère de l'armement où il travaille avec son ami Albert Thomas, rencontré à l'école normale, puis au ministère des affaires étrangères où il est adjoint au chef de la section chargée des relations avec la Scandinavie[3].
Démobilisé en 1919, Henri Marais réalise des recherches en cristallographie et publie plusieurs ouvrages dans le domaine des mathématiques[3]. En 1925, il est reçu à l'institut des actuaires français puis devient membre, en 1935, du conseil supérieur des assurances sociales ainsi que co-directeur de la compagnie des assurances générales sur la vie[3].
Lors de la mobilisation de 1939, Henri Marais cherche à reprendre du service mais, déjà âgé de 58 ans, il n'est pas mobilisé[3]. Ayant entendu l'appel du 18 juin 1940, il démissionne le jour même de la compagnie des assurances générales et part pour l'Angleterre[3]. Arrivé à Londres le 23 juin, il s'engage dans les forces françaises libres et est affecté aux services civils de l'État-major dont il dirige le service financier sous le pseudonyme de La Faberie[2]. Parallèlement, il intervient dans l'émission Les Français parlent aux Français sur Radio Londres, adressant notamment à ses collègues normaliens qu'il exhorte à rejoindre la résistance[3].
Tombé malade, Henri Marais entre à l'hôpital militaire de Shenley, à Barnet, où il meurt le 7 novembre 1940[5]. D'abord inhumé en Angleterre, il est transféré le 4 mars 1949 au cimetière parisien de Thiais[2].
Chevalier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération Par décret du 1er février 1941 |
Croix du combattant volontaire de la Résistance | ||||||
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