Henri Testelin est le fils de Gilles Testelin, peintre de Louis XIII, et le frère cadet de Louis Testelin, peintre. Gilles Testelin est le fils de Pasquier Testelin, peintre ordinaire du roi en 1610, mort avant juin 1613. Henri Testelin succède à son père comme peintre du roi et son frère, Jacques, est aussi maître peintre[1]. Il a été, avec son frère, un des premiers académiciens de l'Académie royale de peinture et de sculpture, après les douze anciens, reçu le avec son tableau Portrait de Louis XIV séant en son lit de justice.
Henri Testelin est un peintre de cour qui réalise plusieurs portraits de Louis XIV, d'autres personnages importants de la Cour, des peintures relatant des événements officiels ainsi que des œuvres décoratives pour les appartements royaux.
La plupart de ses œuvres sont conservées au Château de Versailles. Plusieurs de ses tableaux, dont le portrait de Louis XIV, de 1648, montrent l'influence de Nocret et de Le Brun.
Sentiments des plus habiles peintres sur la pratique de la peinture et de la sculpture, mis en tables de préceptes avec plusieurs discours académiques, Paris, 1re édition chez l'auteur en 1680, 2e édition chez la veuve Mabre-Cramoisiy en 1696 (lire en ligne).
Henri Testelin, «Henri Testelin peintre (1616-1695) sur L’usage du trait et du dessin», dans Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture recueillies, annotées et précédées d'une étude sur les artistes écrivains par Henry Jouin (lire en ligne), p.141-152
Henri Testelin, «Henri Testelin peintre (1616-1695) sur L’expression générale et particulière», dans Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture recueillies, annotées et précédées d'une étude sur les artistes écrivains par Henry Jouin (lire en ligne), p.153-167
Guy-Michel Leproux, «La corporation des peintres et sculpteurs à Paris dans les premières années du XVIIe siècle», XVIIe siècle, no4, , p.660 (lire en ligne)
Bibliographie
Guillet de Saint-George, «Henri Testelin», Mémoire inédits sur la vie et les ouvrages des membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture publiés d'après les manuscrits conservés à l'École impériale des beaux-arts, Paris, J.-B. Dumoulin, t.1, , p.229-238 (lire en ligne)
Eugène et Émile Haag, «Testelin, Tettelin ou Tetelin: II- Henri Testelin», dans La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire depuis les premiers temps de la réformation jusqu'à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l'Assemblée nationale, Paris (lire en ligne), p.360-361