Histoire de la météorologie
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L’histoire de la météorologie connait trois périodes. Très tôt, durant l'Antiquité, les hommes essaient d'interpréter les phénomènes météorologiques qui rythment leur vie, considérés le plus souvent comme une volonté des dieux. Durant cette période, les Chinois sont les premiers à avoir une démarche rigoureuse face aux phénomènes météorologiques : ils effectuent des observations de manière régulière. Les Grecs sont les premiers à adopter une approche d'analyse et d'explication rationnelle. À cette époque, la météorologie regroupe de nombreux domaines comme l'astronomie, la géographie ou encore la sismologie.
À compter du Ve siècle, à la chute de l'empire romain d'occident, une deuxième période de l'histoire de la météorologie commence. Elle s'inscrit dans un immobilisme scientifique qui va jusqu'à la Renaissance. Ce ne sont alors pratiquement que des dictons météorologiques, issus de recettes dérivées des connaissances antiques et d'observations plus ou moins rigoureuses, qui particularisent cette période où la météorologie n'est qu'une pseudo-science. Malgré tout, ces dictons ne sont pas tous dépourvus de sens[1].
La troisième période de l'histoire de la météorologie voit la naissance de la météorologie moderne et donc la fin de l'empirisme et des dictons. On commence à considérer que les observations régulières sont la base de toute connaissance en météorologie. Le médecin Bergerac à l'idée de tenir un journal météorologique et vers 1760, Antoine Lavoisier établit quelques relations pour prévoir le temps. Mais c'est à la suite d'un naufrage lors de la guerre de Crimée (1853-1856), de la révolution industrielle, ainsi que du développement des transports maritimes et ferroviaires que le besoin d'étudier et de prévoir le temps se systématise. Au XXe siècle, c'est grâce aux progrès des chercheurs comme ceux de l'école de Bergen, de techniques comme les radiosondages, des satellites et des radars météorologiques, ainsi que du développement de l'informatique que la météorologie prend son plein potentiel.