Histoire du sabre japonais
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Classiquement, l'histoire du sabre japonais est divisée en cinq principales périodes historiques[1]. Les sabres jōkotō, antérieurs au VIIe siècle sont le plus souvent droits, à double tranchant et de faible qualité. Ils représentent le prototype à partir duquel va évoluer le sabre japonais habituel. Viennent ensuite les sabres kotō (VIIe-XIVe siècles), marqués par le développement d'une forme courbe et un raffinement des techniques de forge. Si la longueur et l'équilibre des lames varie en fonction des époques, les styles régionaux tendent à converger vers un modèle commun.
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À partir du début du XVe siècle et jusqu'à la révolution Meiji, on parle de shintō, « nouveaux sabres ». Les premiers temps de cette époque, marqués par la guerre civile, voient la production de sabres de qualité inférieure, y compris sur le plan esthétique, du fait de l'utilisation de matériaux de moins bonne qualité et de la nécessité de répondre à la demande. En revanche, l'accès définitif au pouvoir d'une classe guerrière alimente la demande pour des productions très soignées et ornementées, tendance qui se poursuit ensuite durant la longue paix de la période Edo.
La fin de l'ère Edo voit l'interdiction du port du sabre. Celui-ci devient une œuvre d'art, considérée comme un élément du patrimoine artistique japonais. Les sabres produits au cours de cette période, dits shin-shintō, démontrent une recherche d'originalité et de créativité dans le cadre des techniques traditionnelles. Cette recherche se poursuit dans la fabrication des sabres contemporains gendaitō.