Homéotéleute
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Un ou une[1] homéotéleute (en grec ancien : ὁμοιοτέλευτος/homoiotéleutos[2], de ὅμοιος/hómoios : « semblable » et τελευτή/teleutế : « fin, finalité »[3] ; parfois écrite « homoïotéleute »[4], ou encore « homoïotéleuton », est une figure de style qui consiste en la répétition d'une ou de plusieurs syllabes finales homophones de mots, de vers ou de phrase.
La prose utilise particulièrement les ressources stylistiques de l'homéotéleute, comme dans cette phrase de Raymond Queneau, dans Exercices de style (chapitre « Homéotéleutes »), qui joue sur la répétition du groupe phonique « -cule » et de ses variables harmoniques « -ulbe » et « -bule » :
- ex. : « Un jour de canicule sur un véhicule où je circule, gesticule un funambule au bulbe minuscule »[5].
L'homéotéleute est une ressource phonique dans la fabrication de jeu de mots, proche d'autres figures sonores comme l'allitération, l'assonance ou le tautogramme. La visée recherchée peut alors être le comique ou l'insistance. Utilisée en poésie, au théâtre, dans le conte, le roman ou dans les slogans publicitaires, l'homéotéleute participe surtout de la création d'un rythme poétique, en faisant résonner l'homophonie des mots mis en reliefs, dans les vers ou les phrases.