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sociologue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hugues Lethierry, né le à Paris, est un essayiste, pédagogue et philosophe social français. Il a travaillé sur l'humour et notamment sur Diogène de Sinope et le cynisme, Vladimir Jankélévitch, Henri Lefebvre.
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Hugues Lethierry effectue ses études secondaires à Paris au lycée Carnot. Il participe au mouvement de la Jeunesse étudiante chrétienne. Il est admis au lycée Condorcet puis au lycée Lakanal pour des classes préparatoires littéraires[1].
Il commence des études universitaires de philosophie à la Sorbonne et à l’université de Nanterre où il s'est inscrit à un D.E.S avec Lefebvre, faisant connaissance ainsi avec sa secrétaire de l'époque Charlotte Delbo. Plus tard, il connaîtra à Nancy l'économiste Bernard Friot.[réf. nécessaire]
Il a enseigné la philosophie et les lettres en France[2].
Il sera, pendant trois années, de 1968 a 1971 coopérant militaire puis civil en Algérie[3][source insuffisante] où il enseigne, en français, des textes d'auteurs algériens comme Mohammed Dib, Kateb Yacine et Mouloud Feraoun ainsi que des traductions notamment de Ibn Khaldoun ou d'Al-Ghazâlî, d'Al-Fârâbî, d'Ibn Sina ou d'Ibn Rochd, Al-Kindi, Ibn Arabi dans la ville d' Oran d'abord, au lycée Ibn Badis[4]. Il rencontre alors le futur historien de la guerre d'Algérie : Omar Carlier. [réf. nécessaire]Et aussi à El Hayat ainsi qu'à Mascara (Algérie) où il rencontrera André Gabastou (le traducteur) et surtout le poète Jean Sénac ou encore Louis Weber, actuel directeur des éditions du Croquant et ancien président de l'Institut F.S.U.[réf. nécessaire]
Plus tard, Hugues Lethierry sera en relation avec la revue de Bernard Vargaftig[5]. Il a côtoyé des mouvements pédagogiques comme le Groupe français d'éducation nouvelle (GFEN) et anime parfois des ateliers d’écriture[6]. Il a été candidat contre son ministre de l’Éducation de l’époque, René Haby, pour la mairie de Lunéville, aux élections municipales françaises de 1977. Cela engendra encore, 14 ans plus tard quelques difficultés à son encontre comme l'interdiction d'une exposition sur de Gaulle, préalablement acceptée par la direction avant la survenue de la guerre du Golfe[7].
Il a soutenu sa thèse à Paris 8 en 1986 (le jury a été sous la présidence de George Vigarello, (sa réédition se fera Suisse chez Delval), il sera plusieurs fois qualifié de maitre de conférence par la section de sciences de l'éducation du conseil national des universités. [réf. nécessaire]Il a enseigné à l'institut universitaire de formation des maîtres de Lyon I où il a côtoyé Michelle Zancarini-Fournel et travaillé sous la direction de Philippe Meirieu. Il a participé aux universités populaires à Lyon (avec les cours de Philippe Corcuff, de Sophie Wahnich en particulier. Il revient à la philosophie qui avait été un moment écartée dans ses travaux antérieurs. Il est invité à ce titre à Varsovie pour présenter à l'école des beaux arts son premier livre sur Henri Lefebvre en 2010, à Santiago en Espagne, à l'université de lettres, en 2006, pour traiter de la question de l'humour dans le FLE, et à Sion, en Suisse, en 2015, pour parler de la Philosophie de l'humour à la haute école de pédagogie[8].
Il lance en 2015, aux éditions du Petit Pavé, une nouvelle collection intitulée Cercle des philoUsophes. Il écrit des articles en été sur le festival d'Avignon dans le quotidien La Marseillaise (le scénario d'A. Duprat, construit à partir du livre sur Hipparchia, a été reproduit a la fin du livre "Du Cynisme" qui figure dans la bibliographie ci-dessous, avec des photos de C. Stepanof et A. Lejour a Avignon) Il a co-coordonné au printemps 2023 , une quinzaine #Pablo Picasso avec l'espace des possibles au printemps 2023 a Meschers (17132)
Il s'intéresse dans sa Thèse à l'éducation nouvelle[9].
Viendra « Feu les écoles normales »[10]. Il s'agit d'un sujet qui ne peut être épuisé, ainsi que l'ont l'ont noté des observateurs comme Andre Robert écrivant dans la Revue française de pédagogie (no 114, 1er trimestre 1996).[réf. nécessaire]
C'est dans le cadre actuel que l’auteur tente de sortir de l’« esprit de sérieux » moqué par son maître Vladimir Jankélévitch[11], qui en a naguère montré les limites.[réf. nécessaire]
C'est au XXIe siècle que se situent ses dernières analyses, soucieuses de populariser la philosophie, en recourant notamment à l'actualité dans son pamphlet qui critique l'instrumentalisation de saint Augustin par Gérard Collomb[12].
En conclusion d'un long article sur Savoir en rire, Michel Soëtard (U.C.O) écrivait dans le N° 126, daté de 1999, de la Revue française de pédagogie[réf. nécessaire] : Les pédagogues ne furent pas, ils ne sont pas nécessairement ces gens sérieux (...) leur pratique fut le plus souvent pleine d'humour, inventive, pétillante, paradoxale aussi.Ouvrez le "Poème pédagogique":c'est bourré de clins d'œil, de pirouettes, de clowneries"[13].
Hugues Lethierry pose l'humour « démocritique », s'inspirant du philosophe Démocrite[14] qui riait de l'absence de sagesse de ses contemporains permettrait, du fait du clinamen, afin de penser sa vie avec recul, distance et sourire. Dans différents continents, des stages ont eu lieu : notamment au Japon au sein des Rencontres internationales des éducateurs Freinet de 1998. On nous encourage ici à « écrire, jouer, dessiner, communiquer, dans l'humour »[15]. Il propose des stratégies pour utiliser consciemment l'humour, dans les démarches didactiques au lieu de le subir passivement.[réf. nécessaire]
Ses ouvrages tendent à le montrer ; il faut partir des cyniques grecs[16]. Il insiste sur la figure d'Hipparchia, une des seules femmes philosophes, qui refusait d'être assignée au rouet, faisait l'amour en public et, contre l'avis de ses parents, épousa Cratès (bossu de son état, et dont le disciple Zenon fut l'un des fondateurs du stoïcisme) pour suivre ce « clochard céleste » qui n'est point soluble dans la norme dominante, crache ses mots à la face des puissants et refuse les faire-semblants sociaux. Elle pose la question du genre. On passera par Rabelais contre les agélastes (ceux qui ignorent le rire) jusqu’à Vladimir Jankélévitch ou Gilles Deleuze eux-mêmes proches d’Henri Bergson et, pour le premier de Søren Kierkegaard.[réf. nécessaire]
Le dessinateur Wolinski a par ailleurs participé a la couverture de "La mort n'est pas au programme " qui figure dans sa bibliographie.[réf. nécessaire]
Hugues Lethierry tente de faire place à l’humour dans la résolution des conflits et la pédagogie scolaire[17]. Dans les langues et lettres, comme aussi les sciences[18].
Ainsi le rire peut-il s’intégrer à l’étude des « rixes du métier ». Il est omniprésent aussi, comme levier pour la réflexion, dans le spectacle vivant (au Festival d'Avignon par exemple)[19],[20][source insuffisante].
Ses derniers travaux insistent sur le « confinement » des « agélastes »(ennemis du rire) qui portent un masque pour ne pas s'exposer au monde et réduire au minimum leur contact avec les autres[21].
C'est sans doute l’influence au lycée de Jean Bouvier, historien de l’économie, qui peut en partie expliquer l’évolution de l’auteur aujourd’hui qui explique le choix d'auteurs militants.[réf. nécessaire]
Hugues Lethierry s'amuse à parler de militant"isthme", sans doute pour montrer les « passages » qui peuvent naître d'une praxis[22] et des interactions qui lui sont liées[23]. Lethierry définit ainsi le militant : « Celui qui perpétue la mémoire comme celui qui transmet connaissances informelles, intuition, Métis (au sens grec de « savoir ruse ») dans les fêtes et les manifestations, les grèves, les négociations, les luttes, les « universités populaires » recrée il y a 15 ans par Michel Onfray »[24] et stages pratiques[25].
[Interprétation personnelle ?]
En 2009, année du grand retour posthume d’Henri Lefebvre en France, après deux décennies d’oubli, « Penser avec Henri Lefebvre » (Chronique Sociale) est une biographie intellectuelle à nouveaux frais[26], qui brosse un tour d’horizon des idées et connexions, positives ou négatives (relation, camarade, adversaire, etc.), d’Henri Lefebvre qui inclut plus d’une centaine d’entrées sous la forme de fiches personnalisées[27]. Les questions de l’urbain, de la ville, de la centralité et de l’État y apparaissent, alors qu’elles personnifient de longue date Lefebvre à l’étranger : E.Soja (États-Unis, 1989[28]), José de Souza Martins (Brésil, 1996[29]), A.F.A.Carlos et al. (1999, Brésil[30]), R.Shields (1999, Canada[31]), C.Schmid (2005, Allemagne[32]), A.Merrifield (2006, Grande-Bretagne[33])... En 2011, l’ouvrage collectif « Sauve qui peut la ville » (Chronique Sociale), accentue ce « tournant spatial » lefebvrien en France. Hugues Lethierry y rassemble une équipe de chercheurs et d’urbanistes, en théorie et en pratique, de divers lieux et générations. Quant à "Maintenant Henri lefebvre", il s'agit pour les auteurs de proposer un "mode de production ecologiste" (A.Ajzenberg) un vocabulaire lefebvrien[34]Selon Andy Merrifield, « Lethierry a fondé une nouvelle école de pensée en France : la french theorie Lefebvre, en faisant pour Lefebvre ce que François Cusset a fait pour Foucault, Derrida, Deleuze and Co ». En 2015, pour « Agir avec Lefebvre », Lethierry constitue une nouvelle équipe qui fait le point sur les études lefebvriennes en France à cette date ; examine de nouvelles connexions historiques ou contemporaines (avec Pascal, Heidegger, Garaudy, Sartre et Clouscard)[35] et fait un tour d’horizon de la place de Lefebvre dans l’espace-monde, notamment aux États-Unis, en Asie et au Brésil[36].
. Picasso , si!Une perspectivve pédagogique et culturelle"Preface de G.Dufaut Petit pavé 2à24
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