Né à Nantes en 1925, James Guitet devient professeur de peinture et de gravure à l'U.E.R. Sorbonne, à Paris, en 1970.
Entre 1970 et 1973, il crée plusieurs décors pour un service de table ainsi que des vases en porcelaine à la manufacture nationale de Sèvres. Ils seront imprimés en or sur les pièces, à partir de plaques gravées par Guitet.
Par le biais de la gravure, James Guitet s'intéresse au livre-objet. Il commence à cette période à créer ses «livres blancs», livres sculptés dans lesquels on peut retrouver sa fascination pour le volume et l'architecture.
S'il n'est pas impossible d'apparenter son parcours à l'art conceptuel, la spiritualité qui se dégage des œuvres interdit de l'y cantonner, autant que leur sensualité immanente. Sur sa réflexion un peu solitaire à l'écoute du monde, il en bâtit un autre plus intérieur, peut-être au-delà déjà, de la dissolution de l'espace et de la fragmentation du temps qui caractérise la modernité[2].
Notes d'un peintre, préface de Michel Ragon, Nantes, Joca seria, 2000
Peindre[9], avec les dessins de l'auteur; préface de Germain Roesz, entretiens avec François Jeune et Claudette Oriol-Boyer; Paris, L'Harmattan, coll.«Esthétiques», 2004 (ISBN2-7475-7356-7)
Livres illustrés
Variations sur le nom de Michel Ragon, livre manuscrit et peint au printemps 1994, édition répliquée à 2 ex[10].
Pierre-André Benoit, Chaque jour[11], cinq peintures de James Guitet, Alès, 1995 (tiré à 22 ex.) Calendrier poétique écrit du 16 au 20 janvier 1955.