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médecin et écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Fiolle (né le à Estagel (Pyrénées-Orientales) et décédé le à Marseille) est un chirurgien qui s'illustre notamment pour ses soins aux blessés durant la première guerre mondiale. Il est aussi écrivain, auteur de réflexions et de romans sur la vie et le métier de chirurgien.
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Auteur de roman policier, chirurgien |
Jean Fiolle effectue ses études secondaires au lycée d'Avignon. Il entre à l'École de médecine de Marseille : reçu externe en 1902 et interne en 1904. Il passe sa thèse de médecine à Lyon en 1909[1].
Mobilisé en 1914, il est affecté à l'autochir n°21 sous le commandement de Pierre Duval, où il se lie d'amitié avec Georges Duhamel[1]. Vers la fin de la guerre son frère Paul, chirurgien lui aussi, est tué en portant secours en première ligne[2].
En 1920, il est chirurgien des hôpitaux de Marseille. En 1928, il est chef de service à l'Hôpital de la Conception et professeur de clinique chirurgicale en 1932.
Il est élu président du congrès national de chirurgie de 1948 (de l'Académie nationale de Chirurgie).
En 1952, son service est transféré au nouvel hôpital de la Timone. Il meurt l'année de sa retraite en 1955[2].
Ses travaux portent sur la chirurgie vasculaire, notamment en temps de guerre[1],[2].
Il propose un traitement audacieux des infections graves des membres par Injection intra-artérielle d'antiseptiques.
En 1932, il signale Les incidences heureuses de la maladie opératoire, recueil de conséquences fortuites et heureuses déclenchées par un geste chirurgical.
En 1938, il décrit les embolies artérielles manquées[1] (dont on a manqué le diagnostic précoce).
D'une vaste culture, Jean Fiolle écrit trois ouvrages de réflexions, où il dénonce les excès d'un esprit pseudo-scientifique qui détruit les avancées des grands esprits isolés[1] :
Selon lui, le scientisme militant contre la métaphysique et la religion est voué à l'échec ; l'humanisme n'est pas de tout savoir, mais de tout comprendre[2].
Ainsi qu'un livre de souvenirs :
Où il considère que « le jugement personnel faisait de la chirurgie un art, aujourd'hui remplacé par une conscience standard »[2].
En 1951, il publie son seul et unique roman policier dans la collection Le Masque.
D'autres romans sont des peintures pittoresques du milieu médical[1] :
Parutions posthumes :
Jean Fiolle s'intéressait aussi au dessin, à la peinture et à la sculpture, en étant inspiré par la Renaissance[2].
Dans le 6e arrondissement de Marseille, une rue porte son nom, ainsi qu'une école primaire située dans cette même rue.
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