Fils d'un marchand de draps de Montdidier anobli en et de Marie-Marguerite Béjot, sœur de François Béjot, garde des manuscrits de la bibliothèque du Roi, il vient jeune à Paris auprès de son oncle qui le prend sous sa protection. Il passe sa thèse de philosophie en . Il entre au cabinet des Antiques auprès de l'abbé Barthélemy grâce à son oncle, il est nommé surnuméraire au cabinet des Manuscrits en , commis en , et censeur royal; il est garde adjoint en .
Il apprend l'hébreu et l'arabe au Collège de France en suivant les cours de Cardonne et de Deshauterayes, auquel il succède dans la chaire d'arabe en . Il succède à son oncle à sa mort et devient garde des manuscrits en . Il est «renvoyé» de la bibliothèque après le 10 août .
Resté à l'écart des évènements politiques, il entre en dans la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut qui est devenu l'Académie des inscriptions et belles-lettres en dont il devient président en , ce qui lui vaut de prononcer l'hommage de Langlès à qui il avait donné les premières leçons de langue arabe. Il est président du Collège de France en , mais les infirmités dont il est atteint l'amènent à démissionner de ses fonctions en . Il est nommé professeur honoraire et remplacé par son fils aîné qui a été son suppléant au Collège de France depuis 1830.
Le cabinet des manuscrits a acquis 47 manuscrits arabes provenant de son Cabinet en (suppl. arabe 2288-2334).
Jacques Nicolas Caussin de Perceval, seigneur du fief de Perceval , sis à Baizieux, marié en 1757 avec Marguerite Françoise Béjot (1728- )
Jean Jacques Antoine Caussin de Perceval s'est marié en 1787, en premières noces, avec Adélaïde Boudet (†1790) dont il a eu
Adélaïde Marie Caussin de Perceval (1788- )
marié en secondes noces, en 1794, avec Catherine Félicité Labroue (1773-1802) dont il a eu:
Barthélémy Hippolyte Caussin de Perceval (1796-1857), juge, conseiller à la Cour de Cassation en 1855, ayant probablement construit le château des Houlettes à Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois[2], marié à Anna Lina Aviat de Saint Maurice, dont il a:
Antoine Louis Hippolyte Caussin de Perceval (1828-1857), marié en 1855 avec Renée Élisabeth Gaudais (†1901) dont il a:
Émile Caussin de Perceval (1856- ), marié le avec Rose Valentine Mathieu de Boissac (1859- ) dont il a:
Marie Élisabeth Caussin de Perceval (1886-1969),
Jean Marie Joseph Caussin de Perceval (1891- ),
Marie Cyprien Anatole Caussin de Perceval (1830-1897), officier de la Marine impériale, marié avec Aglaë Caroline Adèle Henriette O’Héron (1841- )
Marie Françoise Emilie Caussin de Perceval mariée avec Louis Charles Delagroue, ancien avoué près le tribunal civil de la Seine,
Eugène Caussin de Perceval (1801-1865), magistrat en poste successivement à Amiens, à Moulins dans l’Allier, à Caen, procureur général, officier de la Légion d'honneur[3], marié avec Marie Alix Urguet de Saint-Ouen.
marié vers 1810 en troisièmes noces avec Angélique Émilie Françoise Gamot 1789-1814) dont il a:
Marie Françoise Émilie Caussin de Perceval (1814-1885)
marié en quatrièmes noces le avec Aglaé Raimbault (1791-1874), dont il a:
Louis Caussin de Perceval (1818-1891), juge au tribunal civil de la Seine,
Charles Caussin de Perceval (1820- ), directeur de haras, marié avec Émilie Pauline Dumoulin du Lys (†1912)
Charles Pierre "Lucien" Caussin de Perceval (1848-1911)
Pierre Claude François Daunou, Notice historique sur la vie et les ouvrages de M. Caussin de Perceval, dans Mémoires de l'Institut national de France, 1845, Volume 14, no1, p.165-177(lire en ligne)
Sous la direction de François Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue française, IISMM-Éditions Karthala, Paris, 2008 (ISBN978-2-84586-802-1) p.187(aperçu)