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écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean d'Agraives, nom de plume de Frédéric Causse, est écrivain et traducteur français né à Paris le et mort à Paris le [1]. Il utilisa les pseudonymes : Fred Maël, Fred Causse-Maël, Midship, Jacques et Jean d'Agrève, Jean d'Agrèves, avant d'opter pour le nom de plume Jean d'Agraives.
Naissance | |
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Décès | Paris, France |
Nom de naissance |
Frédéric Causse |
Surnom |
Fred Maël Fred Causse-Maël Midship Jacques et Jean d'Agrève Jean d'Agrèves |
Pseudonymes |
Fred Maël, Fred Causse-Maël, Midship, Jacques et Jean d'Agrève, Jean d'Agrèves, Jean d'Agraives, Teddy Legrand, Charles Bourhis |
Nationalité | |
Activité | |
Père |
Charles Causse (d) |
Genre artistique |
Roman pour la jeunesse |
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Héritier littéraire de son père Charles Causse, qui avait connu son heure de gloire en littérature pour la jeunesse en publiant, sous le pseudonyme de Pierre Maël, des romans écrits en collaboration avec Charles Vincent, c’est sous le nom de Fred Maël que Jean d’Agraives publie en 1916 son premier roman, L'Île qui parle. Il en fait paraître quelques autres en 1916 et 1917 sous le nom de Fred Causse-Maël.
En conflit avec les héritiers de Charles Vincent, il doit cependant renoncer à ce premier pseudonyme et opte pour le nom de Jean d’Agraives. Auteur de nombreux livres pour la jeunesse, principalement publiés dans la Bibliothèque verte des éditions Hachette, il a également écrit des romans populaires ainsi que des ciné-romans, tels que Vent debout ou Scaramouche, ce dernier titre lui valant un nouveau conflit juridique, cette fois avec l'auteur cette fois du roman original, Rafael Sabatini[2].
Jean d'Agraives a publié au total une cinquantaine de romans[3].
Pendant l’Occupation de la France par l'Allemagne, il collabora à la radio de propagande allemande Radio Paris jusqu'en 1941, année où il a complété son activité d’auteur dans le domaine de la littérature de jeunesse pour aborder l’édition, avec la création successive de Colbert, puis des Deux Sirènes, qui publieront l’une comme l’autre un grand nombre de ses romans d'aventures ou des récits maritimes, exaltant généralement en ces temps controversés de l'État français les vertus de la France coloniale et militaire, à travers le portrait de marins ou de serviteurs de la Nation. Ainsi : Le Maître du Simoun, La Gloire sous les voiles, etc. L'épopée bonapartiste, voire napoléonienne, lui inspira encore L'Envol de l'aigle, La Frégate de l'empereur, L'Espionne de Nelson ou L'Aviateur de Bonaparte.
Il figure sur la liste noire du CNE[4]. Le , il fut condamné à huit mois de prison et à cinq ans d’indignité nationale, peine allégée car il avait aussi protégé des résistants.
Il fut traducteur de romans anglais sous les pseudonymes Midship et Charles Bourhis.
Ses livres, souvent réédités, connaissent un succès non démenti, jusqu’à sa mort en 1951.
Selon Serge Caillet, le véritable auteur du roman Les Sept Têtes du dragon vert, publié en 1933 sous le pseudonyme de Teddy Legrand, pourrait être Jean d'Agraives ou Pierre Mariel[5]. À moins que l'emploi du pseudonyme de Teddy Legrand n'indique une collaboration entre différentes personnes, dont Charles Lucieto, lequel a son nom cité plusieurs fois dans l'ouvrage[6], qu'un éditeur postérieur du livre, Energeia, attribue, lui, à Xavier de Hauteclocque[7].
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