Jo Attia
malfaiteur français et survivant de camps de concentration nazis (1916-1972) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Joseph Attia dit Jo Attia (nom complet Brahim Victor Joseph Marie Attia), né le à La Richardais, Ille-et-Vilaine, et mort le , dans le 15e arrondissement de Paris, est un malfaiteur français qui fut une figure notoire du milieu dans les années 1940 à 1970.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière d'Orsay (d) |
Nom dans la langue maternelle | |
Nom de naissance | |
Surnoms | |
Nationalité | |
Activités | |
Mère |
Léontine Hamoniau (d) |
Conjoint |
Andrée Chissadon (d) |
Enfant |
Nicole Attia (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Conflit | |
Taille | |
Lieu de détention | |
Distinctions |
Il commet ses premiers délits à la fin des années 1930. Expédié aux Bataillons d'infanterie légère d'Afrique, il combat dans les corps francs en 1939-1940. Démobilisé, il pratique l'extorsion de fonds et commet divers cambriolages, vols et trafics à Paris. Il est réputé avoir fait partie d'un réseau de Résistance, mais des doutes subsistent à ce sujet.
Arrêté, il est transféré le dans les locaux de la Gestapo française, rue Lauriston, où il est torturé, puis livré aux Allemands et déporté à Mauthausen[1]. Son comportement énergique au sein du camp de concentration lui vaut la reconnaissance des autres déportés, dont plusieurs personnalités comme Edmond Michelet[2] qui témoignent en sa faveur lors des nombreux procès où il comparaît.
Avec Pierre Loutrel, Abel Danos, Georges Boucheseiche, Raymond Naudy et Marcel Ruard, il fait partie du gang des Tractions Avant en 1946. Il est également réputé avoir participé à des opérations au profit du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE[3]). Arrêté et jugé à plusieurs reprises, il n'est condamné qu'à des peines relativement légères, ce qui lui vaut le surnom de « roi du non-lieu ». Il ouvre des cabarets à Paris et Abidjan tout en poursuivant des activités illicites : extorsion de fonds, escroquerie, cambriolages, détention d'armes, etc. Il décède des suites d'un cancer de la gorge en 1972.