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sénateur des États-Unis pour la Louisiane depuis 2017 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
John Neely Kennedy, né le à Centreville (Mississippi), est un homme politique américain, membre du Parti républicain et sénateur de Louisiane au Congrès des États-Unis depuis 2017. Il est membre du Parti démocrate jusqu'en 2007.
John N. Kennedy | |
Portrait officiel de John N. Kennedy (2016). | |
Fonctions | |
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Sénateur des États-Unis | |
En fonction depuis le (7 ans, 8 mois et 14 jours) |
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Élection | 8 novembre 2016 |
Réélection | 8 novembre 2022 |
Circonscription | Louisiane |
Législature | 115e, 116e, 117e et 118e |
Groupe politique | Républicain |
Prédécesseur | David Vitter |
Trésorier de Louisiane | |
– (16 ans, 11 mois et 24 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Gouverneur | Mike Foster Kathleen Blanco Bobby Jindal John Bel Edwards |
Prédécesseur | Ken Duncan |
Successeur | Ron Henson (intérim) John Schroder |
Biographie | |
Nom de naissance | John Neely Kennedy |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Centreville (Mississippi, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti démocrate (jusqu'en 2007) Parti républicain (depuis 2007) |
Diplômé de | Université Vanderbilt Université de Virginie Magdalen College d'Oxford |
Site web | johnkennedy.com |
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John Kennedy naît à Centreville dans le Mississippi et grandit à Zachary, en Louisiane, près de Baton Rouge. Marié à Becky Stulb, ils ont ensemble un fils Preston[1].
Il est diplômé de science politique, de philosophie et d'économie de Vanderbilt, puis obtient son diplôme de droit de l'université de Virginie. Il étudie également à l'université d'Oxford, au Royaume-Uni. Après ses études, Kennedy devient avocat à La Nouvelle-Orléans puis à Madisonville[1].
De 1988 à 1991, il est conseiller spécial du gouverneur démocrate Buddy Roemer[2],[3]. Il quitte ses fonctions pour se présenter, sans succès, au poste de procureur général de Louisiane[3]. Il est ensuite nommé secrétaire du Revenue Department du gouverneur républicain Mike Foster[1], fonction qu'il occupe de 1996 à 1999[4].
Le , il est élu trésorier de l'État de Louisiane avec 56 % des voix face au républicain sortant Ken Duncan[2]. Durant son mandat, il dénonce les budgets en déséquilibre présentés par les gouverneurs, démocrates comme républicains[1]. Il se présente une première fois au Sénat des États-Unis en 2004. Il fait une campagne à la gauche de l'autre principal candidat démocrate, le centriste Chris John[5], critiquant les baisses d'impôts menées par les républicains[6]. Il finit troisième, distancé par John et David Vitter, finalement élu[1]. La même année, il soutient John Kerry à l'élection présidentielle[3],[6].
En 2007, George W. Bush et son conseiller Karl Rove l'incitent à changer de parti pour affronter la sénatrice démocrate Mary Landrieu lors des élections de 2008. Il rejoint alors le Parti républicain et se présente à nouveau au Sénat[6]. Durant la campagne, il attaque la démocrate qu'il considère comme étant trop à gauche pour l'État. En retour, elle le critique pour son changement de parti et certains revirements[5],[7]. Alors même que John McCain, candidat républicain à la présidence des États-Unis, remporte largement la Louisiane, Kennedy est battu par Landrieu (45,8 % des voix contre 52,1 %)[7].
Il est facilement réélu pour un cinquième mandat de trésorier en 2015. Même s'il ne rencontre que peu d'opposition, il fait diffuser des publicités pour un million de dollars dans le but de se faire davantage connaître des électeurs[8].
L'année suivante, il tente une troisième fois d'entrer au Sénat. Il arrive en tête de l'élection générale à deux tours (une particularité de la Louisiane) en avec 25 % des voix devant le démocrate Foster Campbell à 17 %[6]. Kennedy est alors considéré comme largement favori pour le second tour[9]. Durant l'entre deux tours, le vice-président élu Mike Pence vient faire campagne à ses côtés[10]. Il est élu sénateur de Louisiane avec 61 % des suffrages[11].
Démocrate puis républicain, John Kennedy est un conservateur. Considéré comme « pro-choix » au début de sa carrière, Kennedy devient vite opposé à l'avortement et reçoit notamment le soutien du National Right to Life Committee[3].
Ardent défenseur de la vente libre d'armes à feu et partisan des droits du deuxième amendement, il est soutenu officiellement par la National Rifle Association (NRA)[12].
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