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La ligne aérienne Caen-Le Havre, surnommée « banane volante »[1], est une liaison aérienne par hélicoptère de France établie entre les villes normandes de Caen et du Havre. Ayant eu une courte existence, cinq semaines à l'été 1958, elle permettait un gain de temps important entre les différentes villes desservies.
Ligne aérienne Caen-Le Havre | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Terminus | Caen – Le Havre | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Communes desservies | 6 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Histoire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mise en service | 25 juillet 1958 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Suppression | 31 août 1958 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Exploitant | Les Courriers normands, Transcar, Compagnie normande d'autobus | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Exploitation | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Matériel utilisé | Vertol 44 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Points d’arrêt | 6 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Longueur | 50 km | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Temps de parcours | 45 min | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jours de fonctionnement | L, Ma, Me, J, V, S, D | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Les terminus se trouvent à Caen, dans le Calvados, et au Havre, en Seine-Maritime, de l'autre côté de l'embouchure de la Seine, à une cinquantaine de kilomètres de distance[2]. Entre les deux villes, quatre autres stations balnéaires sont desservies[2],[3]. Les hélistations, autorisées par des arrêtés du 16 juillet 1958, publiés au Journal officiel de la République française, le 30 juillet[4], sont situées :
L'unique appareil assurant la liaison aérienne est un hélicoptère de modèle Vertol 44, appareil de l'armée américaine mais dont des versions de transport de passager ont été mises au point[2]. Mesurant 16 mètres de long, il peut embarquer 15 passagers et 3 membres d'équipage[2]. L'atout de cet appareil est sa capacité à atterrir tout comme amerrir[2]. Le service est assuré par Les Courriers normands, Transcar et la Compagnie normande d'autobus[2],[3].
Le trajet de terminus à terminus prend de 40 min[1],[5] à 45 min[2]. Trois services dans chaque sens sont assurés tous les jours[2]. Le billet coûte 9 000 francs, soit une soixantaine d'heures de travail au smig horaire, une somme importante que seules des personnes aisées peuvent se payer ; les passagers sont donc composés d'hommes d'affaires et de touristes aisés[2].
Le temps de trajet par la route entre Caen et le Havre est d'environ quatre heures[1] par le bac du Hode à Berville-sur-Mer, les ponts de Tancarville et de Normandie n'étant alors pas encore construits par-dessus la Seine[2],[3]. Partant de ce constat, l'homme d'affaires Jean Richard-Deshais, président de la Société générale des transports départementaux et dirigeant de la compagnie aérienne Air Algérie décide de mettre en place une liaison aérienne entre les deux villes[2].
Inaugurée le 23 juillet 1958, la ligne aérienne voit son premier vol décoller le 25 juillet à 8 h 45, les passagers embarquant à Caen, faisant escale à Deauville et terminant au Havre[2]. C'est alors la première ligne aérienne au monde de ce genre[3].
Le 31 août 1958, après cinq semaines d'exploitation et 3 392 passagers transportés soit un remplissage quasi complet à chaque vol, l'exploitation de la ligne est arrêtée et l'ouverture du pont de Tancarville l'année suivante ne permet pas de la relancer à l'été 1959[2],[3]. En effet, la nouvelle route par Tancarville concurrence fortement la ligne qui n'est économiquement pas viable[2].
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