Elle contient au moins douze espèces introduites sur ce territoire, qui sont plus ou moins bien acclimatées. Il peut contenir aussi des animaux non reconnus par la liste rouge de l'UICN (deux mammifères ici) et ils sont classés en «non évalué»: cela étant dû notamment au manque de données, à des espèces domestiques, disparues ou éteintes avant le XVIesiècle. Il n'existe pas en Polynésie française d'espèces et de sous-espèces de mammifères endémiques.
Du fait de leur isolement géographique, l'ensemble des espèces mammifères terrestres (douze) ont été introduites par l'Homme, en deux vagues. La première, lors de la colonisation par les premiers polynésiens comprend le porc retourné à l'état sauvage, et le Rat polynésien. La deuxième période d'introduction d'espèces a lieu avec l'arrivée des premiers européens et la colonisation: ils apportent avec eux le mouton et la chèvre retournée à l'état sauvage aux marquises, la Souris grise, le Rat brun et le Rat noir, la vache, le cheval, le chien et le chat domestiques. Quelques élevages très réduits de Lapins de garenne sont également présents de façon anecdotique.
L'espèce a colonisé spontanément la Polynésie française durant l'Holocène (généralement avant le XVIesiècle). Ces anciennes colonisations toutefois les désignent pratiquement comme des animaux indigènes du territoire, d'où leur classement parmi les mammifères autochtones du pays dans la liste rouge de l'UICN. Mais il arrive également que des espèces allochtones (le plus souvent introduites) provenant d'États voisins s'établissent durablement en Polynésie française (ces colonisations se déroulent surtout après le XVIesiècle).
L'espèce est indigène de Polynésie française (plus ou moins certainement), mais elle a disparu du territoire durant l'Holocène (causes humaines ou réchauffement climatique sont les principales raisons).
(en) Marshall I. Weisler, Robert Bollt et Amy Findlater, «A New Eastern Limit of the Pacific Flying Fox, Pteropus tonganus (Chiroptera: Pteropodidae), in Prehistoric Polynesia: A Case of Possible Human Transport and Extirpation», Pacific Science(en), University of Hawaii Press, vol.60, no3, , p.403–411 (DOI10.1353/psc.2006.0020, lire en ligne[PDF], consulté le ).