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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis Béguin, sieur du Quartier, né le à Baigneux-les-Juifs et mort le à Paris, est un député de la Côte-d'Or à l'Assemblée législative de 1791 à 1792[1].
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Maire de Baigneux-les-Juifs |
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Nicolas Béguin (d) |
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Né le à Baigneux-les-Juifs en Côte-d'Or, il est le fils de Claude Béguin, contrôleur des actes des notaires de la prévôté de Baigneux, bailli de Jours-les-Baigneux, procureur du roi et échevin de Baigneux[2] et de Marie-Claude Debruere (ou de Bruere), fille de Louis Debruere, chirurgien-juré et d'Elisabeth Junot[3].
Il est le demi-frère du chanoine Nicolas Béguin (1737-1810), licencié en théologie, écrivain et savant, professeur de philosophie au collège Louis-le-Grand, chanoine de Notre-Dame de Beaune et directeur spirituel de l'Hôtel-Dieu de Beaune de 1784 à 1790[4].
Il épouse le à Montbard Marie-Françoise-Jacqueline Guényot, fille de Barthélémy Guényot et de Françoise Bienaymé (et tante de Jean-Andoche Junot, duc d'Abrantès[5]), dont deux fils : Antoine-Marie (1786-1861), lieutenant de cavalerie au 14e régiment de dragons, chevalier de la Légion d'honneur (1814)[6], et Paul (1791-1869), avocat aux conseils du roi et à la cour de Cassation.
En 1768 il est licencié en droit de l'université de Dijon. Avocat au Parlement de Paris en 1770, il est nommé le juge du tribunal de Semur-en-Auxois[7]
Élu maire de Baigneux-les-Juifs en 1789, il est ensuite élu le , député de la Côte-d'Or à l'Assemblée législative et siège dans les rangs des monarchistes constitutionnels. Il sera membre de la commission des Affaires étrangères, puis de celle des assignats et monnaie[8].
« Il fit partie, sans éclat, de la majorité. Partisan des idées nouvelles, il devint, dans la suite, administrateur de son département et rentra dans l'obscurité après la Révolution »[1].
Un membre de la famille Béguin, Nicolas Béguin, avocat au bailliage et siège présidial de Châtillon-sur-Seine, avait fait enregistrer en 1703 les armes suivantes à l'Armorial général de France : « D'azur, à une oye d'argent, le col passé dans une couronne d'or, et un croissant d'argent posé en chef, accosté de deux roses de même »[9].
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