Il expose au Salon à partir de 1847 jusqu'en 1869. Il y a reçu une médaille de 2eclasse en 1848, deux rappels de médaille en 1859, et une médaille de 1erclasse en 1861. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le . Il obtient des médailles à l'Exposition internationale des Beaux-arts et de l'Industrie à Londres en 1872 et à l'Exposition universelle de 1873 à Vienne.
Louis Charles Timbal est aussi un collectionneur d'art. Il possède un Christ en Croix de Fra Angelico, La Madone Dreyfus et une Vierge avec l'Enfant de Mino da Fiesole, le dessin préparatoire pour le tableau de La Belle jardinière de Raphaël qu'il léguera au musée du Louvre[3]. Il vend sa première collection après la Commune de Paris, mais en forme une seconde peu après. En 1874, Timbal proteste dans Revue des deux Mondes contre la pauvreté des crédits votés par le parlement pour l'achat d'œuvres d'art par les musées nationaux[4]. En 1882, le musée du Louvre acquiert la collection Timbal grâce au vote d'une somme exceptionnelle de 207 000 francs par le parlement[5].
Après 1871, il publie des critiques d'art dans le quotidien Le Français. Il y a écrit qu'il adressait «la protestation d'un peintre vieilli, entêté dans ses prédilections, contre les défaillances du goût, contre cette lassitude du sérieux dont semblent atteints ses jeunes confrères»[réf.nécessaire].
Œuvres exposées aux Salons
1847: Portrait de Mme E. B….
1848: Le Christ porté au tombeau; La Vierge et la Madeleine au pied de la Croix.
1849: L'Agonie du Christ au mont des Oliviers; Portrait de M. l'abbé M….
1851: Vieillesse de Saint-Jean l'évangéliste.
1852: La Résurrection de la fille de Jaïre; Les Juifs captifs à Babylone; Portait de M. B….
1853: La Sainte Vierge au prétoire pendant la flagellation; Portrait de M. de E. de H…; Portrait de Mlle C. B….
1855: Notre-Seigneur Jésus-Christ montant au Calvaire; Portrait de Mgr Donnet, cardinal-archevêque de Bordeaux.
1857: La Vierge au pied de la croix; Saint Jean l'évangéliste prêchant à Éphèse; Savonarole; Portrait de M. Ad. F….
1859: Les Funérailles, réexposé à l'Exposition universelle de 1867 (anciennement au musée des beaux-arts de Caen); La Messe au grand autel, à Saint-Pierre de Rome; L'Église triomphante, projet au quart; Portrait de la comtesse d'O…, fondatrice des monastères des Orphelines de Marie en France, en Angleterre et aux Antilles; Portrait de Mme A. C…; Portrait de M. Ch. l'évêque.
1861: Un sermon de sainte Rose de Viterbe; L'Étude; Un sculpteur florentin; Portrait de M. Ch….
1863: Jeune fille florentine au XVesiècle; La Vénitienne.
1865: La Présentation de la Sainte Vierge au Temple, pour l'église Saint-Étienne-du-Mont à Paris.
1866: La Muse et le poète, réexposé en 1867; Joanina, florentine du XVesiècle.
1867: L'Agonie du Christ au jardin des Oliviers, esquisses pour la chapelle Sainte-Geneviève à Paris.
Sainte Geneviève distribuant des vivres aux habitants de Paris, 1862-1864;
L'Intercession de sainte Geneviève délivre Paris de la peste des Ardents, 1862-1864.
musée d'Orsay: La Muse et le poète, Salon de 1866, huile sur toile[7].
Pierrefitte, abside de l'église: L'Église triomphante, 1857.
Publications
Notes et causeries sur l'art et sur les artistes par Charles Timbal, précédées d'une liste des principaux ouvrages du peintre et d'une notice par le Vte Henri Delaborde, Paris, E. Plon et Cie, 1881 (en ligne).
«La réorganisation du musée de peinture du Louvre», Revue des deux Mondes, 44eannée, tome 6, 1874, p.689-700 (en ligne).
Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours: architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2, Paris, Librairie Renouard, 1885, p.575 (en ligne).
Agnès Callu, La réunion des musées nationaux, 1870-1940: genèse et fonctionnement, Paris, École des Chartes, 1994, p.83, 98-99(ISBN978-2-900791-11-0) (extrait en ligne).
Émile Molinier, Louis Courajod, Edmond Saglio, Catalogue de la collection Timbal, Musées nationaux, 1882, p.108 (en ligne).