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graveur italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Luigi Calamatta, né le à Civitavecchia, et mort le à Milan[1], est un peintre et graveur italien.
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Orphelin précoce, Luigi Calamatta est élevé par un oncle, puis part pour Rome vivre dans l'hospice San Michele. Expulsé peu après, il devient pupille de collègues artistes.
À Rome, il suit les cours de dessin de Francesco Giangiacomo (1783-?), puis de gravure de Domenico Marchetti (1780-1844) et termine sa première plaque sous l'œil d'Antonio Ricciani.
Il se rend à Paris en 1822, où il devient un disciple d'Ingres, dont il assimile le style. Il a interprété en gravure plusieurs œuvres dont son Vœu de Louis XIII et un « Autoportrait ». En 1828, Ingres a exécuté et dédicacé le portrait au crayon de Calamatta, dont une copie attribuée à Calamatta est conservée à Paris au musée de la Vie romantique.
Il présente au Salon de 1827 la gravure Bajazet et le berger d'après Pierre-Joseph Dedreux-Dorcy. Il produit le masque de Napoléon, d'après l'empreinte prise par le Dr François Antommarchi à Sainte-Hélène en 1814.
La publication du Voeu de Louis XIII d'après Ingres, en 1837 après douze ans de travail, est son plus grand succès. La fidélité de son interprétation est saluée par la critique[2]. Ce burin lui vaut de recevoir l'étoile de la légion d'honneur.
Son œuvre regroupe de nombreux portraits dont ceux de Mme Dudevant (George Sand, dont le fils, Maurice, épousera sa fille Lina en ), Paganini, Martin, et Duclos. Il s'installe à Florence en 1836, puis l'année suivante, à Bruxelles où il enseigne la gravure à l'Académie royale des Beaux-Arts (1838-1860).
Il est ensuite nommé par Giuseppe Longhi à un poste similaire à l'Académie des beaux-arts de Brera à Milan, où il meurt en 1869.
Sa femme, Joséphine Raoul-Rochette (1817-1893), également artiste, a produit un excellent portrait de son propre père, l'archéologue Raoul-Rochette, ainsi que La Vierge (1842), Eudora et Cymadaceus (1844), Sainte Cécile (1846), Ève (1848), Sainte Véronique (1851).
L'œuvre gravé au burin de Luigi Calamatta compte, selon Louis Avlin qui en a dressé un catalogue en 1882, 81 numéros[3]. D'autres catalogues, comme celui de Vittorio Corbucci comptent 89 numéros[4]. Les oeuvres notables sont les suivantes[5] :
En outre, on attribue à Luigi Calamatta huit ou nuef lithographies.
Luigi Calamatta est [6] :
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