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On regroupe sous le terme de maladies parodontales les maladies touchant les tissus de soutien des dents. L'ensemble de ces tissus est appelé parodonte.
Médicament | Chlorhexidine, fluorure d'étain(II) et minocycline |
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Spécialité | Gastro-entérologie |
DiseasesDB | 29362 |
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MedlinePlus | 001059 |
MeSH | D010510 |
C'est la première cause de chute de dents, avant les caries[1].
Le parodonte est constitué de quatre tissus : la gencive, l'os alvéolaire, le ligament alvéolo-dentaire et le cément. Lorsque la maladie parodontale se limite à la gencive, on parlera de gingivite. Lorsqu'elle touche l'ensemble du parodonte, on parlera de parodontite. La perte osseuse qui en résulte est appelée alvéolyse.
Les récessions parodontales sont assez fréquentes.
La gêne peut être soit esthétique, soit l'hypersensibilité dentinaire.
Le traitement consiste généralement en une adaptation de la méthode de brossage à une situation de fragilité gingivale et en un suivi de l'évolution. En cas d'aggravation, une greffe de gencive peut être proposée (greffe gingivale).
Un abcès parodontal est une infection localisée dans les tissus parodontaux. C'est l'exacerbation aigüe de l'inflammation chronique d'une poche parodontale[2].
Signes : gonflement localisé ; rouge, vernissé. Du pus s'évacue à la pression. Parfois une fistule apparaît. La dent peut être mobile. La douleur est variable, de modérée à sévère.
La gencive est rouge, lisse, gonflée ; elle saigne facilement au contact, parfois même spontanément. Une gencive saine doit être rosée, en « peau d'orange », adhérente à l'os sous-jacent.
La gingivite comme la parodontite sont dues à la plaque dentaire, constituée d'une communauté microbienne, qui comprend les bactéries, les virus, les protozoaires et les levures.
C'est en éliminant la plaque dentaire par une bonne hygiène bucco-dentaire (brossage très minutieux et adapté) que l'on peut prévenir les maladies parodontales sans facteur génétique.
L'évolution en l'absence de traitement est la perte des dents.
Il existe plusieurs traitements.
La gingivite peut régresser complètement. La parodontite pourra être stabilisée. On peut récupérer de la hauteur d'os, mais la gencive risque de cicatriser à distance de son niveau initial.
Le traitement non chirurgical est le premier à entreprendre pour restaurer, avant tout, la santé bucco-dentaire.
Le brossage doit être réalisé deux fois par jour, pendant au moins trois minutes, avec une brosse à dents souple, et complété par le fil dentaire ou des brossettes interdentaires.
Lorsque la maladie est trop avancée, certains praticiens préconisent un traitement plus poussé.
Tous ces traitements peuvent présenter des contre-indications : ils sont à éviter chez les fumeurs, les diabétiques non équilibrés, les personnes immunodéprimées.
Les résultats à long terme des traitements non chirurgicaux et chirurgicaux semblent cependant être identiques[10].
Ce traitement est controversé. La supériorité du traitement laser par rapport au traitement conventionnel manuel (curetage ou surfaçage radiculaire) n'est démontré par aucune étude[11]. Aucun des trois organismes canadien (Canadian Academy of Periodontology), américain (American Academy of Periodontology) et français (Société Française de Parodontologie et d'Implantologie Orale) ne recommandent l'utilisation du laser dans le traitement des maladies parodontales.
L'utilisation du microscope à contraste de phase et d'une médication appropriée permet de contrôler le processus inflammatoire ainsi que la flore bactérienne, parasitaire (Entamoeba gingivalis et Trichomonas tenax) et fungique. Cette démarche provoque un retour au biofilm de santé dit commensal et s'accompagne d'une fermeture et de la guérison apparente des poches parodontales[12],[13].[Information douteuse]
L'utilisation du microscope à contraste de phase pour le diagnostic des maladies parodontales est déconseillé depuis 1989 par l'American Academy of Periodontology[14],[15]. En effet, le diagnostic obtenu ne serait pas fiable car certains pathogènes (P. gingivalis, A. actinomycetemcomitans, et T. forsythia) associées aux parodontites ne seraient pas détectables par ce moyen[16],[15].
Le traitement symptomatique consiste à traiter les signes visibles de la maladie. Il est utilisé soit en complément du traitement étiologique, soit pour atténuer les signes résiduels à la fin du traitement curatif, en particulier les mobilités dentaires.
Il existe plusieurs techniques. La plus commune aujourd'hui consiste à faire une petite tranchée sur la face linguale (côté langue) ou occlusale des dents concernées, et d'y noyer un fil métallique dans du composite.
Des traitements médicamenteux existent dans d'autres pays, dont certains basés sur des médecines traditionnelles ou la phytothérapie. C'est le cas de la berbérine[17].
Des traitements sont possibles en phytothérapie, par exemple[18] :
Selon une étude publiée dans le journal de l'American Association for Cancer Research, les maladies parodontales, en particulier chez les femmes ménopausées, semblent augmenter les risques de différents cancers[19],[20],[21].
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