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évêque de Grenoble De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Mallen (Mallein/Mallenus), mort vers 1035/36, est un évêque de Grenoble du début du XIe siècle. Il appartient à la dynastie des Guigonides, il est le neveu de l'évêque Humbert Ier, à qui il succède sur le siège épiscopal.
Évêque de Grenoble | |
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- | |
Naissance |
Date et lieu inconnus |
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Décès |
Avant |
Activité | |
Famille | |
Parentèle |
Humbert d'Albon (oncle) Guigues Ier d'Albon (cousin) |
Mallen appartient à la dynastie des Guigonides[1]. Il est donné, par la plupart des auteurs, comme le neveu de l'évêque Humbert Ier et cousin de Guigues le Vieux (Marion, 1871[2] ; Didier, 1936[3] ; Ripart, 2008[4] ; site Internet de généalogie Foundation for Medieval Genealogy[5]). Cette parenté repose notamment sur une charte datant de 1012 où il est dit neveu d'Humbert Ier, Malleno nepote meo[4],[6],[7].
En deçà, sa filiation n'est pas connue[7]. Selon certains auteurs, dont Laurent Rippart ou le site Foundation for Medieval Genealogy, l'hypothèse serait que sa mère soit une fille de Guigues Ier († 996) et de Frédéburge/Frédebourg[4],[5].
Mallen (Mallenus dans le Cartulaires dit de saint Hugues[8]) semble monter sur le siège épiscopal de Grenoble vers 1025, succédant à son oncle Humbert Ier[1],[9],[10].
Mallen est celui des quatre évêques issus des Guigonides qui est à l'origine de l'accroissement de la puissance de la dynastie[1]. Pour Noël Didier, dans son Étude sur le patrimoine de l'église cathédrale de Grenoble (1936), contrairement à son oncle, il « va se comporter plus librement avec ce siège épiscopal »[3]. Il est associé à la charte XVI du second Cartulaire dit de saint Hugues (et non datée)[2] dans lequel l'auteur rappelle comment les Guigonides ont usurpé les biens de l'Église de Grenoble[3],[1],[11]. Lors de la rédaction du texte, il semble que l'évêque s'oppose au comte d'Albon[2]. C'est par ailleurs dans ce document que les Guigonides sont associés au « titre de comtes »[2]. Certains auteurs réfutent cependant l'authenticité du document[2].
L'auteur du texte souligne comment Mallen aurait permis la spoliation des biens épiscopaux par le comte d'Albon[2],[1]. A-t-il favorisé ou couvert certains agissements frauduleux ? Si le texte cible les Guigonides, il n'indique pas comment ceux-ci ont obtenu ces appropriations, se limitant à parler d'actes « injustes »[3],[1]. Finalement, les Guigonides obtiennent des biens ayant appartenu au domaine de l'Église de Grenoble en qualité de co-seigneur[1],[12]. Didier analyse ainsi qu'« il est possible qu'il y ait eu à l'origine de simples faits, Guigues le Vieux occupant, sans le souci d'aucune justification, les propriétés ecclésiastiques. »[3].
Mallen donne son accord, avec son cousin le comte Guigues, sa femme et ses fils, pour la donation à Saint-Chaffre vers 1030 de la part d'une famille locale[13]. L'année suivant, il conseille avec la reine Ermengarde le roi Rodolphe III de Bourgogne afin de restaurer l'abbaye Saint-André-le-Haut[14]. Vers 1035, il est présent lors d'un accord entre l'abbé de Savigny et l'abbesse de Péloges[15].
La fin de son épiscopat est donnée entre 1035[8],[9]/1036[1],[7] au plus tard au cours l'année 1037[10]. L'obit de Mallen est placé, pour le Regeste dauphinois, au [16].
Artaud lui succède sur le siège de Grenoble. Ce dernier semble être parent, très probablement le beau-frère du comte Guigues II d'Albon[17],[10].
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