Manoir de Gourgauderie
maison à Saint-Germain-les-Belles (Haute-Vienne) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
maison à Saint-Germain-les-Belles (Haute-Vienne) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La manoir de Gourgauderie est un bâtiment situé à Saint-Germain-les-Belles, dans le département de la Haute-Vienne, en France.
Manoir de Gourgauderie | |||
Entrée de la demeure en 1983. | |||
Période ou style | Local | ||
---|---|---|---|
Type | Manoir | ||
Début construction | Début du XVIIe siècle | ||
Fin construction | Fin du XVIIIe siècle | ||
Propriétaire initial | Famille Doudinot | ||
Destination initiale | Lieu d’habitat du seigneur | ||
Propriétaire actuel | Famille Gadaud (avant ruine du bâtiment) | ||
Destination actuelle | habitation privée en ruine | ||
Protection | Inscrit MH (1992) Radié MH (2014) |
||
Coordonnées | 45° 36′ 18″ nord, 1° 29′ 06″ est | ||
Pays | France | ||
Limousin | Limousin | ||
Subdivision administrative | Région française | ||
Saint-Germain-les-Belles | Saint-Germain-les-Belles | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
| |||
modifier |
Le manoir aurait accueilli selon la légende le roi Henri IV de France, il y aurait été très bien accueilli notamment par de jeunes serveuses. Là, le roi aurait renommé le village « Saint-Germain-les-Belles-Filles ».
La demeure fut probablement construite pour Joseph Doudinot, écuyer seigneur de Chassein et de Gourgauderie vers 1700[1]. Conservé dans la famille jusqu’en 1808, date à laquelle elle fut vendue au général Souham, comte d’Empire (ce dernier était né en Corrèze en 1760). Le général vit dans la maison dès son achat en 1808, et ce, jusqu’à sa mort en 1837. Sa fille unique, Marie-Joséphine, y grandira et y épousera Amédée Bourdon de Vatry, fils d’un ancien ministre de la Marine et des colonies. Son service était apparemment luxueux et sa femme avait une passion pour le jeu. La demeure devait donc être confortable et assez luxueuse pour l’époque. Aussitôt le comte mort, sa fille Marie-Joséphine, duchesse d’Elchingen (personnalité mondaine et amie proche de la duchesse d’Orléans[2]) décide de vendre la maison[3]. L’acquéreur est Léonard Peyronnet.
A la suite de plusieurs ventes, le manoir et les terrains aux alentours sont vendus à François Gavinet. Ce dernier ainsi que son épouse y vivront jusqu’à sa mort survenue en 1886. La maison restera par la suite dans la même famille (à travers la fille de François qui épousera Léonard Gadaud) jusqu’en 1984[4].
À la mort sans descendance vivante de Léonard Gadaud en 1973, la demeure passe à son petit-neveu Jacques Gadaud. Ce dernier vend la maison en 1984 à un descendant éloigné du général Souham.
La maison initialement destinée au fils du nouveau propriétaire reste dans l’état de délabrement dû aux nombreuses années où elle ne fut pas habitée (depuis 1973). La maison est inscrite aux Monuments historiques par un décret de 1992. Mais du fait de la vétusté du bâtiment qui devait abriter un musée consacré au général, le décret est abrogé en 2014[5].
L’état actuel de la demeure est très préoccupant. Il ne reste plus aucun meuble de l’époque du général Souham probablement dispersé des suites des successions et de l’abandon de la demeure[5].
L'édifice se compose d'un corps de logis rectangulaire, couvert d'une toiture à quatre pans en tuiles plates brunies. La façade nord est aveugle. Un hangar est accolé à la façade sud. D'après les détails architecturaux, certaines constructions (rez-de-chaussée) dateraient du 17e siècle et d'autres (premier étage) du 18e. Perte irrémédiable des éléments liés à la présence du général Souham, propriétaire au début du 19e siècle, éléments qui conféraient à la maison sa dimension patrimoniale[3].
Le rez-de-chaussée se divisait en six pièces. Tout d’abord, un vestibule desservait les deux-pièces principales ainsi que l’extérieur. Dans l’aile gauche, se situaient une grande cuisine ainsi qu’un garde-manger. On accédait à la salle à manger en traversant la cuisine. Cette grande pièce était recouverte de boiseries et donnait sur une pièce aveugle. L’aile droite se composait simplement d’un salon. Une estrade pour un orchestre avait été construite dans un renfoncement[3].
Le premier étage desservait quant à lui 4 appartements, chacun ayant une chambre, un cabinet et une pièce d’eau. L’étage était fait en colombage et le rez-de-chaussée en pierre. De la cave un passage dissimulé permettait de rejoindre l’ancien donjon de Saint-Germain-les-Belles[3].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.