Loading AI tools
communarde française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marie Ferré, née le à Paris[1],[2] et morte le à Paris 9e[2], est une couturière et militante républicaine française, active lors de la Commune de Paris en 1871 et dans les premières années de la Troisième République.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie |
Idéologie |
---|
Son père, cocher, est Laurent Ferré et sa mère est Marie Rivière[2],[3]. Marie Ferré a un frère aîné, Hippolyte, tapissier à Levallois et un frère cadet, Théophile Ferré, journaliste et militant blanquiste[3].
Lorsque Paris est repris par les Versaillais à l'issue de la semaine sanglante en mai 1871, la police interroge Marie Ferré, malade, et sa mère car ils sont à la recherche de Théophile Ferré. Afin d'obtenir son adresse, ils emmènent Marie Ferré en prison tandis que sa mère leur donne l'adresse de son fils et fait un malaise psychiatrique[4]. Marie Ferré reste emprisonnée une semaine tandis que sa mère est internée à l’hôpital psychiatrique Saint-Anne à la suite de cet interrogatoire. Elle y meurt quelques semaines plus tard[4]. Son frère Hippolyte s’échappe en Suisse[5] et Théophile est exécuté le 28 novembre 1871[6].
On lui connait une forte amitié avec Louise Michel avec laquelle elle partage des liens familiaux[7],[8],[9]. Les deux femmes s’écrivent lorsque cette dernière est condamnée à l'exil en Nouvelle-Calédonie[10]. Marie Ferré s'occupe de la mère de Louise Michel lors de son exil[11].
Au retour du bagne, Louise Michel arrive, depuis Londres, à Dieppe en 1880 et Ferré l'y accueille[3],[12]. Elles arrivent ensemble le 9 novembre à la gare Saint Lazare[3]. « Soutenue par deux amies, la citoyenne Cadolle et la citoyenne Ferré, Louise Michel marche, en proie à une émotion violente » écrit le journaliste du Figaro observant cet accueil[13]. Marie Ferré et Louise Michel manifestent pour célébrer l’anniversaire de la mort d'Auguste Blanqui. Ferré devient malade peu de temps après[3].
Elle meurt jeune, épuisée, à l'âge de 36 ans chez Camille Bias, une écrivaine et militante blanquiste[7],[14]. Louise Michel et Émile Gautier prononcent un discours[15] à son enterrement civil au cimetière de Levallois tandis que de nombreuses personnalités sont présentes [16] tels Hubertine Auclert, Henri Rochefort, Clovis Hughes ou Herminie Cadolle[8].
« La vie de Marie Ferré ne fut qu’abnégation et dévouement à la cause pour laquelle son frère mourut », affirme Louise Michel dans ses Mémoires qu'elle lui dédicace[17]. Dans une tribune publique dans Le Droit Social, les femmes révolutionnaires lyonnaises rendent hommage à cette « révolutionnaire énergique » [18].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.