Match TV est l'une des chaînes de Lagardère Active, le pôle audiovisuel du groupe industriel français Lagardère SCA, par ailleurs propriétaire de l'hebdomadaire Paris Match. Lancée le [1] au Pavillon Ledoyen, à Paris, devant 1 500 invités[2], elle est conçue comme une déclinaison de Paris Match, duquel elle tire son nom et son logo.
La direction est confiée au producteur Jean-Louis Remilleux, l'identité sonore signée Jean-Michel Jarre[3] et le groupe mise sur la présence d'animateurs connus, comme Stéphane Bern ou Amanda Lear[4]. Dix-neuf heures de programmes quotidiens sont proposées, dont quatre heures d'émissions «fraîches» par jour[5]. La chaîne, qui a pour slogan «Tout le monde avant tout le monde»[6], s'appuie sur trois axes: les célébrités, l'actualité et l'art de vivre[7].
En 2002, la chaîne se porte candidate pour obtenir une fréquence TNT[8] auprès du CSA, fréquence qui lui est accordée en [9].
Mais la chaîne ne parvient pas à trouver son public. En , Jean-Louis Remilleux est remplacé par Claude-Yves Robin, déjà PDG de Canal J et de TiJi[10]. Les audiences stagnant, une fusion avec une autre chaîne en difficulté du groupe TF1, TV Breizh, est envisagée, puis abandonnée en [11].
En , le groupe Lagardère Active choisit de restituer la licence TNT accordée par le CSA[4], puis annonce sa décision d'arrêter la diffusion de Match TV le , en invoquant une situation significativement déficitaire depuis sa création, malgré un budget annuel estimé à près de 13 millions d'euros[3].
Décision n° 2003-326 du 10 juin 2003 autorisant la société Match TV à utiliser une ressource radioélectrique pour l'exploitation d'un service de télévision à caractère national diffusé sous condition d'accès par voie hertzienne terrestre en mode numérique (lire en ligne)
Association des chaînes du câble et du satellite, «Guide des chaînes thématiques», Guide des chaînes thématiques, , p.109 (lire en ligne, consulté le )
Association des chaînes du câble et du satellite, «Guide des chaînes thématiques», Guide des chaînes thématiques, , p.122 (lire en ligne, consulté le )