Meredith Andrea Yearsley si elle est née dans la grande ville de Toronto, elle grandit dans la campagne plus précisément à Argenta(en) dans la Province de la Colombie-Britannique, Argenta ville de Quakers puis qui est devenue à partir des années 1960 un haut lieu de la contre-culture canadienne. Elle a passé son enfance et son adolescence dans un paysage de parc nationaux, de grands lacs et en côtoyant des personnes aussi diverses que des déserteurs et des pacifistes américains qui fuyaient la guerre du Viet Nam. Les pacifistes américains apportaient dans leurs bagages les idées contestataires de la côte ouest, la culture hippie, etc.
Après ses études secondaires à la High School d'Argenta, école alternative[1], elle s'est inscrite à l'Université de la Colombie Britannique (UBC) où elle obtient successivement son Bachelor of Arts (licence) en 1976 puis son Master of Arts (mastère) en 1978, elle fait ultérieurement des études de droit, toujours à l'UBC en 1989. Elle commence sa carrière universitaire à partir de 1993, en tant chargée de TD au Capilano College[2] (devenu la Capilano University(en)) à Vancouver, elle intègre le corps professoral de l'université Simon Fraser en 2002[3].
Avec son mari Peter Quartermain elle a fondé la maison d'édition Nomados Literary Publishers[4]
Meredith Quartermain s'est fait connaître par sa thématique centrée sur les lieux historiques du Canada marqués par des événements, et sur leurs représentation collective et l'imaginaire qui les entoure.
Elle publie régulièrement dans des revues et magazines tels que Canadian Literature[5], Jacket2[6], Literary Review of Canada[7], Matrix, The Capilano Review[8], West Coast Line[9], CV2[10], Event Magazine, filling Station[11], Prism International[12], Raddle Moon, Chain, Sulfur, Tinfish[13], East Village Poetry Web[14], etc.
2006: lauréate du BC Book Award for Poetry (Dorothy Livesay Poetry Prize) pour son recueil de poèmesVancouver Walking[15],[16].
Meredith Quartermain est membre de la Writers' Union of Canada(en)[17].
Notices dans des anthologies
(en) Mona Fertig & Harold Rhenisch, Rocksalt: An Anthology of Contemporary BC Poetry, Mother Tongue, , 288p. (ISBN9781896949017),
(en-CA) A.F. Mortiz (préf.Molly Peacock), The Best Canadian Poetry in English 2009, Toronto, Ontario, Tightrope Books, , 157p. (ISBN9781926639031, lire en ligne), p.71,
(en) Susan Musgrave, Force Field: 77 Women Poets of British Columbia, Mother Tongue, , 400p. (ISBN9781896949253),
Articles
Vancouver Walking by Meredith Quartermain, article rédigé par Jenna Butler pour la "Poetry Review Canada", 2006[18].
An Interview with Meredith Quartermain, menée par Daphne Marlatt, pour la revue "CWILA", 2012[19],
‘Rupert’s Land’ by Meredith Quartermain, recension faite par Rachel Carlson pour la "Winnipeg Review", 2013[20],
I, Bartleby – Meredith Quartermain, par Daniel Green pour la revue "Full Stop", 2015[21],
Fiction Review by Matthew K. Thibeault, article paru dans la "Malahat Review", 2015[22],
How A Novel Finds And Expresses Itself: A Review of Meredith Quartermain’s “U Girl”, par Andrea Westcott pour la revue "Prism International", 2017[12],
Review: Vancouver novel a whimsical pleasure, par James Wood pour le magazine Vancouver Sun, 2016[23],
Book review: U Girl is a tidal wave of emotion that UBC students will relate to, par Alyssa Low pour le magazine "The Ubissey", 2016[24],
An interview with Meredith Quatermain, menée par Rob MClellan pour la revue "Queen Mobs", 2015[25],
(en) Alyssa Low, «Book review: U Girl is a tidal wave of emotion that UBC students will relate to», The Ubyssey, aug. 9, 2016 (lire en ligne, consulté le )